Les blessures de l’Âme sont des cicatrices qui voilent le cœur et le durcissent comme des boucliers !
Lorsque l’on plonge au cœur de l’énergie du cœur, que l’on s’y assoie totalement, l’énergie se déploie autour de soi de bas en haut, de haut en bas, formant une bulle arrondie, un coussin moelleux avec l’énergie de l’âme ; normalement corps et âme vibrent en harmonie… mais comme l’âme n’est pas née aujourd’hui, elle a vécue et parfois s’est enfouie au plus profond de soi parce qu’elle désirait éviter d’être blessée à nouveau.
Les blessures de l’âme sont des cicatrices profondes et épaisses, elles voilent le cœur et le durcissent comme des boucliers qu’il faut lâcher pour retrouver la vérité du cœur, l’écoute lumineuse authentique.
A ce moment du chemin vers notre légèreté retrouvée, nous avons peur d’être naïfs, d’être vulnérables et soumis à nos anciennes blessures.
La peur des souvenirs du passé, l’étrange cacophonie issue de nos désirs inassouvis, la peur d’un futur inabouti, les méandres du doute et la perte des acquis favorisent la disharmonie, l’ordre positif du monde bascule vers le chaos car chacun fuit le pouvoir et les responsabilités : les exigences du monde ne font plus rêver, elles étouffent l’âme qui se sent asphyxiée.
Le courage que nous cherchons pour nous relever est déposé dans notre Être, et celui-ci est placé en retrait des vies passées, au-delà de ces circonstances, au-delà de nos blessures d’hier.
Nous sommes des guerriers.
Et parce que nous sommes des guerriers nos souvenirs ne sont pas uniquement de paix et de sérénité.
Mais notre Être est Amour, et c’est lui que l’âme doit rejoindre pour retrouver ses atours, retrouver la joie qui donne le courage d’affronter toutes les peurs et toutes les douleurs imposées par la vie.
Il n’est pas de justice si l’on ne la recherche pas, si on ne la cultive pas.
Il n’y a pas d’Amour si on le reçoit la porte fermée.
Il n’y a pas de conscience dés lors qu’on n’aime pas voir et comprendre au-delà des évidences.
Tous ces dons que nous possédons ne peuvent fleurir si nous nous refermons sur notre douleur et sur la peur de vivre.
Aimer, donner, connaître cela fait mal.
Cela laisse des cicatrices car il n’a jamais été promis que la vie, notre vie, devrait être un long fleuve tranquille pour l’éternité.
Notre âme aime l’aventure, les défis et démontrer ses forces.
L’Amour est l’énergie qui donne la Confiance pour relever la tête et prendre les circonstances telles qu’elles sont.
L’âme, même blessée, sait guérir de son passé, puiser ses forces dans ses blessures pour continuer d’avancer.
La valeur d’une vie ne se mesure pas à ses temps morts, espaces de repos et de ressourcement, elle se mesure par l’intensité et la puissance des combats auxquels elle participe, au nombre de victoires qu’elle a remportées, par la persévérance démontrée pour accomplir ses objectifs.
Ni le temps, ni les doutes ne mesurent la grandeur d’une vie ; c’est la puissance de l’Amour et l’amplitude qu’on lui a donné dans tout ce que l’on fait.
La présence de l’âme, même blessée, même amoindri,- donne la forme à notre Vie.
Pour découvrir et développer son être, l’âme accepte sa vie et dépasse les désillusions.
LiLa
Source : http://www.lilaluz.net/