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Connaissez-vous le covoiturage de colis ?

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Pourquoi le covoiturage de colis peine encore à décoller ?


Filibert : Après le covoiturage, voici le covoiturage de colis, mais ce service, qui peut bien dépanner, n'est pas encore bien connu ! Donc voici un reportage pour le faire connaître !




Pourquoi le covoiturage de colis peine encore à décoller?


Par Juliette Bonneau


Souvenez-vous, c’était il y a quelques années, les plateformes collaboratives étaient déjà en plein boom et chaque semaine était l’occasion de découvrir une nouvelle initiative pour consommer autrement. 
Parmi elles, le covoiturage de colis. 
Comme souvent, le principe est simple et astucieux : pour rentabiliser son trajet, un particulier se propose de prendre un colis et de le déposer sur son trajet moyennant rétribution. Le service, bien moins cher que la Poste, était voué à un succès éclair. 
Mais huit ans après la création de la première plateforme, force est de constater que le grand public ne s'est pas encore emparé de ce "covoiturage des objets". 

 

cocolis que peut-on envoyer

 

Des tarifs moins chers !

A première vue, le covoiturage de colis a pourtant tout pour séduire les Français, d’autant qu’il répond à un vide commercial : transporter des colis volumineux à moindre coût. 
A la Poste, l'envoi maximum autorisé est de 30 kilos pour une longueur limite d’un mètre. 
Oubliez donc l’idée d’envoyer le vélo de votre fils à ses grands-parents à l’autre bout de la France. 
Idem pour les instruments de musique ou encore l'électro-ménager.
Reste deux options : le groupage chez les déménageurs (encore faut-il trouver) ou faire appel à un transporteur privé. Et plus l’objet est volumineux, plus l’addition est salée. 
Sur les plateformes de covoiturage de colis, pas de limitation de taille ou de poids, tant que le covoitureur a de la place pour transporter votre colis.



Capture d'écran/Colis-voiturage.fr

Capture d'écran/Colis-voiturage.fr


Le service répond donc à un réel besoin à une époque ou la vente d’occasion sur internet (le bon coin, wallapop etc.) explose et ou les sites de vente en ligne recherchent des solutions de livraison. 
D'après l'étude annuelle sur le moral des e-commerçants réalisé par la FEVAD (Fédération e-commerce et vente à distance), 15% des sites de e-commerces envisagent d'ailleurs d'avoir recours au covoiturage de colis !
De quoi donner le sourire au secteur. 
Alors pourquoi l'utilisation de ce service ne remporte pas encore le succès escompté ?
 

Des covoitureurs mais peu de colis !

"Pour l’instant, nous avons 800 annonces d’objets à transporter pour 80.000 trajets dans toute l'Europe", explique Eliette Vincent, fondatrice de Cocolis, jeune start-up lancée en septembre 2015. 
Le manque de colis à transporter, cette jeune chef d’entreprise ne l’avait pas anticipé : "On pensait qu’il y aurait plus de colis que de voyages. La réalité c’est qu’il y a beaucoup de gens qui souhaitent rentabiliser leur trajet."
Cocolis fonctionne en Europe, mais pas encore dans le monde. 
Dès le lancement du site, nous avons eu des demandes de particuliers qui souhaitaient envoyer un bien dans un pays limitrophe à la France. 

 

http://1001startups.fr/wp-content/uploads/2017/03/cocolis-livraison-startup-570x340.jpg

cocolis comment ca marche

 

Du côté de Colis-voiturage, première plateforme de colis covoiturage créée en France, on se félicite d’avoir atteint un équilibre entre offre et demande. 
Pour son fondateur, Sacha Goepp, le problème est essentiellement le manque de connaissance du service : "Regardez BlablaCar, ils ont explosé quand ils ont levé des fonds et quand ils ont dépassé le million d’utilisateurs. Pour l’instant, le covoiturage de colis est encore trop confidentiel. Il faut continuer à communiquer", ajoute-t-il. 

http://62.210.94.4/wordpress/wp-content/uploads/2014/07/Logo-Colis-Voiturage.jpeg

La confiance : clef de la réussite ?

Pour Éliette Vincent, "le service de colis covoiturage n’est pas encore rassurant pour les gens".
Pour tenter de débloquer la situation, la fondatrice de Cocolis a signé début mars un partenariat avec la Maïf pour assurer tous les objets transportés à hauteur de 2.000 euros en cas de dommage et de vol. 
Avec une commission de 15% sur les transactions, l'objectif de Cocolis est de proposer une plateforme professionnelle et "rassurante" pour l'usager : assurance, prix suggéré par le site et profil détaillé des utilisateurs.

Les_conseils_avant_dutiliser_covoiturage_de_colis (4) 

 

Sur colis-voiturage, pas encore question de signer un partenariat avec un assureur. 

En revanche, la professionnalisation de la plateforme est désormais la priorité de son fondateur. 
"On va activer un modèle économique. 
Cette année nous allons recruter un directeur qui s’occupera de l’activité à plein temps", explique Sacha Goepp, qui souhaite faire passer colis-voiturage en "Freemium", autrement dit, des services de base gratuits et des options payantes."
Aujourd’hui salarié dans une autre entreprise, il reste convaincu du potentiel du colis covoiturage : "Quand le service se sera démocratisé, le potentiel sera beaucoup plus important que le covoiturage. 

Le besoin de transporter des objets est plus important que les personnes ! 
Il n’y a qu’à voir, même Uber s’y intéresse", confie le chef d'entreprise. 
Reste à savoir qui trouvera la recette miracle pour démocratiser ce marché. 
Le compte à rebours est lancé.


https://www.youtube.com/watch?v=fhpgMXSng10


Source :
http://www.20minutes.fr/magazine/economie-collaborative/services-collaboratif/pourquoi-le-covoiturage-de-colis-peine-encore-a-decoller-157474/

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