Selon les diverses Traditions, on les appelle devas, nymphes, dryades, oréades, épiméliades, agréades, fées, lutins, elfes, feux follets, gobelins, spirites, truges, lémures, phantasmes, djinns, tattvas…
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On parle d’Élémentaires ou des Génie des éléments.
Ces Entités subtiles agissent sous la direction de Devas de la Nature et des Constructeurs de la Forme, œuvrant à maintenir l’écosystème dans l’harmonie et la régénération, préparant le terrain de l’évolution spirituelle des êtres incarnés en favorisant l’expansion de la Flamme consciente directrice.
Dans ce contexte, la terre désigne la forme concrète ; le feu, le mouvement, la locomotion et l’aspiration; l’eau, la croissance, les sentiments et le pouvoir de reproduction; et l’air, le pouvoir créateur de la parole, l’éclair fulgurant et la vérité du Jour éternel.
Selon les diverses Traditions, on les appelle devas, nymphes, dryades, oréades, épiméliades, agréades, fées, lutins, elfes, feux follets, gobelins, spirites, truges, lémures, phantasmes, djinns, tattvas, etc.
Dans le «Tarot», ils sont respectivement représentés par l’épée, le bâton, la coupe et le denier.
Ailleurs, ils le sont par la lampe, l’épée, le bâton et l’autel de cristal.
Ailleurs, ils le sont par la lampe, l’épée, le bâton et l’autel de cristal.
Dans certains contextes, les élémentaux réfèrent aux formes-pensées ou aux égrégores.
Les élémentaux, issus de l’Éther ou de l’Essence subtile, réagissent les uns sur les autres, tour à tour se produisant l’un de l’autre ou se détruisant l’un par l’autre.
Chacun conduit vers une autre réalité que lui-même dans le sens involutif ou évolutif.
Paracelse, un alchimiste, astrologue et médecin suisse de la Renaissance (1493-1541), dénombre sept races de créatures sans âme : les génies à forme humaine mais sans âme ni esprit («inanimata») des Éléments, les géants et les nains, les nains sur la terre. Il croit aux génies des quatre Éléments.
La Terre, par génération spontanée, produit des nains (gnomes et gnomides) qui gardent les trésors sous la montagne ; l’Eau produit les ondins et les ondines ; le Feu, les salamandres ; l’Air, les sylphes et les sylphides (avec les elfes). Ensuite viennent les géants et les nains issus de l’air, mais qui vivent sur la terre.
Bien des éléments qui suivent relèvent de la fantaisie, mais ils aident à camper et à distinguer ces créatures subtiles.
Sauf que celui qui y croit peut les voir se soumettre à les revêtir.
Un esprit de la Nature qui préside aux éléments subtils de l’air (sylphes et sylphides), du feu (salamandres), de l’eau (ondins et ondines) et de la terre (gnomes et gnomides), régissant surtout les gemmes, la flore et la faune.
Chacun des Esprits archétypes associés à l’un des quatre éléments de la Nature.
L’air et le feu agissent comme principes actifs, tandis que l’eau et la terre, passifs, leur servent de révélateur.
Les diverses combinaisons de ces élémentaux et de leurs rapports révèlent la complexité et la diversité infinie de la Manifestation, ainsi que leur perpétuelle évolution d’une combinaison à une autre, suivant la prédominance de tel ou tel élémental.
Les divers phénomènes de la vie se ramènent aux manifestations des élémentaux qui déterminent l’essence des formes de la Nature.
Autrement dit, la Nature réalise son œuvre de génération et de destruction au moyen des élémentaux.
Chacun d’eux est issu de la combinaison des deux principes primordiaux.
Ainsi, l’eau procède de la froideur et de l’humidité; l’air, de l’humidité et de la chaleur; le feu, de la chaleur et de la sécheresse; et la terre, de la sécheresse et de la froideur.
Chacun d’eux est représentatif d’un état : liquide, gazeux, igné ou solide.
Et à chacun d’eux est associé un ensemble de conditions données de la vie, dans une conception évolutive où le déroulement du cycle commence avec l’eau, animée par l’air (parole), activée par le feu (amour) pour finir avec la terre (densification).
C’est sur le fondement de ces valeurs universelles que reposent les opérations de l’Alchimie et des disciplines initiatiques : formation, épanouissement, culmination, déclin-transition.
Dans le processus initiatique, on voit le candidat sortir de terre, se purifier (eau), se réduire (feu) et s’envoler (air), s’affranchissant par paliers de la vie matérielle pour accéder à l’Illumination pure.
L’air désigne l’intellectualité et il s’associe aux signes des Gémeaux, de la Balance et du Verseau;
le feu, l’ardeur, le courage, l’aspiration et l’enthousiasme, et il s’associe au Bélier, au Lion et au Sagittaire;
l’eau, la sensibilité, les sentiments, l’échange et la reproduction, et il s’associe au Cancer, au Scorpion et aux Poissons ;
le feu, l’ardeur, le courage, l’aspiration et l’enthousiasme, et il s’associe au Bélier, au Lion et au Sagittaire;
l’eau, la sensibilité, les sentiments, l’échange et la reproduction, et il s’associe au Cancer, au Scorpion et aux Poissons ;
enfin, la terre, indice de matérialité ou d’Esprit cristallisé, s’associe au Taureau, à la Vierge et au Capricorne.
Les esprits de la Nature font partie du processus de la Création et ils appellent l’être humanité à collaborer au Plan divin.
Ils rendent possible la croissance et le développement des formes naturelles.
Plus anciens que la Terre physique, ils se déplacent librement à l’intérieur les énergies de la créativité cosmiques.
Ces Maîtres du Royaume des bâtisseurs et de ceux qui extériorisent la forme, des Constructeurs inférieurs de la forme matérielle, comprennent parfaitement les besoins de la Terre et de l’Humanité, mais ils exercent leur autorité d’abord dans la Nature.
Ils n’inventent pas les modèles de la Nature, mais ils les construisent conformément à ces archétypes et ils les maintiennent en existence tant qu’ils sont utiles.
Ils ne sont pas au service du règne humain, bien que le Créateur les ait appelés à collaborer avec ceux qui agissent de façon évolutive. Ils obéissent au Seigneur Pan.
Alors, si un être humain requiert leurs services, il doit leur laisser leur liberté en évitant de tenter de les contrôler.
En fait, ils sont les égaux des êtres humains, bien qu’ils jouent un rôle fonctionnel différent, servant d’abord la Gloire de Dieu.
Pour l’instant, leur pouvoir apparaît plus puissant que celui de l’être humain parce qu’ils savent mieux que lui rester en relation harmonieuse avec les énergies cosmiques.
Ils savent que dominer ne consiste pas à contraindre par la force, en s’appuyant sur un droit de régence, mais conduire par l’exemple amoureux dans la communion, la compréhension, l’attention et le service à l’Idéal.
Et c’est ce qu’ils font en établissant et en entretenant le plan physique qui sert de plateau à l’évolution des âmes.
Et c’est ce qu’ils font en établissant et en entretenant le plan physique qui sert de plateau à l’évolution des âmes.
Comme on le voit, les Élémentaux désignent les modalités vibratoires successives de l’Éther qui agissent à tous les niveaux de la Manifestation.
Ces entités vitales, qui habitent les éléments, sont revêtues de formes prâniques ou énergétiques.
Ils sont les Gardiens hiérarchisés de l’Univers et ils veillent à assurer l’Ordre harmonique des systèmes et des planètes. Ils suivent une trajectoire évolutive distincte de celle des humains, détiennent leur propre forme de vie et ils œuvrent en groupes.
Gentils et habiles, mais souvent distants, selon le taux vibratoire des êtres qu’ils rencontrent, ils entretiennent la Nature dans ses moindres détails.
Leur Hiérarchie subtile regroupe tous les êtres des Régents des planètes aux Gardiens des atomes.
Le monde de la Nature est régi par des entités subtiles qui président au développement et à l’entretien de la Création, sous les ordres du Créateur suprême et des Élohim.
Elles sont reliées aux éléments simples et primitifs, issues de l’Éther ou de la Substance universelle, que sont l’air, le feu, l’eau et la terre.
Voici leur mission approximative dans le Grand Jeu amoureux de la Création infinie.
SYLPHE et SYLPHIDE : Ce mot provient du mot latin "sylva" qui veut dire "forêt" et il semble regrouper les sylphes et sylphides et les nymphes.
Il s’agit d’entités subtiles ou génies de l’air empruntés aux mythologies celte, germanique et gauloise.
D’apparence diaphane, ils sont grands, minces et dotés d’une merveilleuse beauté, de subtilité et d’aspiration spirituelle.
Esprits élémentaires de l’air, ils se situent à mi-chemin entre les anges et les elfes. Bienveillant aux êtres humains et dociles, ils inspirent les artistes et les êtres versés dans la spiritualité.
Pour passer le temps, ils sculptent les nuages pour leur donner des formes familières.
D’après les légendes, les sylphes, mais surtout les sylphides, prennent souvent forme humaine pour approcher les Hommes et se faire aimer d’eux.
Mais les gracieuses sylphides ne supportent pas les grossièretés, ni les mauvaises manières, si bien que si l’être humain avec qui elles vivent devient grossier ou vulgaire, elles le quittent tout de suite.
Ennemi des sots et des ignorants, le sylphe est savant et il préfère la compagnie des sages.
Il prend souvent l’apparence de beaux jeunes gens ailés, mais différent de l’ange qui a une vocation morale, tandis que le sylphe ne peut discerner le bien du mal.
Il a un esprit curieux.
Son corps est léger et fluide, vivant exclusivement dans l’air et se mouvant très rapidement, il est très difficile à apercevoir.
Il habite le ciel et les nuages, au milieu des tempêtes et des vents, se confond au bleu du ciel.
Son occupation favorite consiste à modeler les nuages afin de leur donner les formes qu’il détecte dans l’imagination des hommes.
On peut les invoquer pour la méditation, la qualité du sommeil, l’amour romanesque, l’amitié, les affaires de mariage et de famille, la régénération et la transfiguration, les négociations, les divers aspects reliés aux arts et à la beauté.
SALAMANDRE : La salamandre, la baffie ou la lebraude est un amphibien légendaire, un genre de triton qui ne se consume pas, une entité reliée au feu, qui était réputé s’y ébattre et de l’éteindre, ne mourant que lorsque celui-ci s’éteint.
Elle est à l’origine des éclairs et de certains effets de la foudre, des explosions de lave, des incendies et des étincelles.
Mentionnée pour la première fois par Pline l’Ancien, dont on a déjà parlé, cette créature importante dans les bestiaires médiévaux, certains les ajoutant à leur blason familial (ce qui fut le cas de François Premier), ainsi qu’un symbole alchimique et héraldique auquel on attache une profonde symbolique de changement et de transmutation.
On présente cet esprit élémentaire du feu, sous l’apparence d’une belle jeune femme vivant dans les brasiers.
D’autres légendes plus tardives en feront, à tort, un animal extrêmement venimeux, capable d’empoisonner l’eau des puits et les fruits des arbres par sa seule présence.
Elle symbolise l’aspiration et la foi qui ne peut être détruite.
Cet être ferme, puissant, un peu arrogant, peut aider à se maîtriser et à prendre de l’expansion par son savoir et sa maîtrise.
Elles stimulent la perception spirituelle, fortifient l’aura, contribuent à la désintoxication, brûlent l’ancien (ce qui est désuet et anachronique), détruisent les habitudes, veillent au maintien de la température du corps et au bon équilibre du métabolisme, en plus de réveiller des émotions puissantes, de renforcer le pouvoir et de dénouer les tensions.
On les retrouve partout où il y a du feu, de la flamme de la bougie aux rayons du soleil.
Amie des mages et des initiés, elle ne se laisse pas facilement apprivoiser et domestiquer.
On peut les invoquer dans les domaines de la passion (force, courage et audace), des émotions, de la revitalisation, de la transmutation, le domaine de la concurrence et de l’émulation, le pouvoir, l’ordre et la discipline.
ONDINN ET ONDINE : D’origine germanique (légende alsacienne), il s’agit des Génies de l’eau, de nixes, qui comprennent les Fées, dont le rôle consiste à faire croître les végétaux et à dissoudre les éléments morts pour purifier l’organisme et le mental.
Ondine était une nymphe ou une naïade, et, à l’inverse de sirènes, créatures des mers et des eaux salées, ses associées ne fréquentent que les eaux courantes, comme les fontaines, les sources et les rivières et ne présentent pas de queue de poisson.
Durant l’été, elles aiment se tenir assises, sur la margelle des puits et des fontaines, et peigner leurs longs cheveux avec des peignes d’or ou d’ivoire.
Elles aiment également se baigner dans les cascades, les étangs et les cours d’eau, à la faveur des jours radieux d’été.
On dit que celles qui ont les cheveux couleur d’or possèdent de grands trésors qu’elles gardent dans leurs beaux palais immergés.
Ces êtres joueurs et taquins aident à produire la régénération et la purification de l’être, en éliminant les déchets et les toxines du corps et en stimulant au renoncement, à laisser aller ce qui encombre la conscience et bloque la Voie de l’évolution.
Ils favorisent la clarification du mental, forment le discernement, président aux échanges magnétiques (équilibre des aspects de la polarité), régissent la reproduction et la gestation des formes et des êtres.
Ils interviennent dans les phénomènes de la mémoire automatique et de la transmission de pensée.
On les décrits comme des Esprits d’une grande beauté, à forme humaine, un peu plus grands que les gnomes, dotés de longs cheveux, donc d’apparence plutôt féminine, qui peuvent enchanter les voyageurs solitaires qui passent près des eaux, leur domaine.
On dit qu’ils lancent les sortilèges de l’eau et de l’amour, d’où il faut veiller à échapper à la séduction des ondes et réprimer sa complaisance dans le plaisir.
On peut les invoquer pour l’agilité mentale, l’habilité psychique, les rêves clairs, la projection en astral, les prémonitions, les intuitions, le sens de l’organisation, la sagesse.
GNOME ET GNOMIDE : Le gnome est une petite créature humanoïde légendaire, probablement issue de la «Cabale» juive, qui a gagné le folklore européen.
Ce mot peut autant dériver de "gnosis" que "genomos" qui signifient respectivement "connaissance" et "habitantsouterrain".
Il s’agit d’une entité subtile, aussi dite lémure, qui pourrait compter les "gremlin", les lutins et les farfadets, qu’on dit laide et difforme dans le "Talmud" des Juifs, un être reliée à l’élément terre et qui garde les trésors de la Terre (minières et pierreries).
Ces êtres taciturnes, qui peuvent se montrer gentils, mesureraient deux empans (environ de 15 à 40 cm).
On le représente souvent comme un vieil homme ridé aux pieds de pigeon vivant dans un souterrain profond.
Cet être ingénieux, très conservateur dans ses manières et sa tenue vestimentaire, spontanément ami de l’homme, facile à commander, fournit la richesse et dispense l’abondance et il augment la vitalité.
Il fournit notamment aux enfants des Sages tout l’argent dont ils ont besoin, ne demandant guère, pour prix de son service, que la gloire d’être commandé par un être conscient.
Étroitement lié à l’alchimie, il dispenserait la connaissance de la nature et il engendrerait le nouvel homme réconcilié avec elle, l’écologiste.
Il aide à s’ancrer dans la Terre.
C’est par génération spontanée que la Terre produit ce nain qui garde les trésors sous sa montagne.
On dit que le mâle porte un bonnet pointu de couleur rouge, un pantalon sombre bleu-vert, des bottes de feutre ou des sabots de bois (surtout de bouleau).
La femelle porte un bonnet vert et des cheveux défaits jusqu’à son mariage, choisissant alors de recouvrir ses cheveux d’un foulard sombre et d’un bonnet foncé.
Comme vêtements, elle revêt des vêtements kaki ou gris (blouse avec jupe qui descend aux chevilles), des souliers gris qui montent aux genoux, des souliers hauts ou des pantoufles.
Habitant des paysage ondulés et montagneux, végétarien qui aime le nectar, ami des animaux, le nain les protège et les soigne, démontrant toutefois une aversion pour les chats.
Cet être ratoureur, à la vue perçante, à la course rapide, qui ne craint que les «trolls», se démontre sept fois plus fort qu’un être humain.
On peut les invoquer pour le travail manuel, la carrière, l’accroissement des biens matériels, la fertilité, la croissance, l’agriculture, les constructions de tous genres, les initiatives vertes.
Le gnome dédoublé figure l’alliance en tout être de la Terre et de la Lumière.
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