La Grande Majorité refuse de voir la "Vérité", ce qui permet aux Forces de l'Ombre de travailler tranquillement au Renforcement du Contrôle des Moutons !
Introduction
Pour tous les grands mensonges "géopolitico-médiatiques" c'est la même chose.
Les "vérités" foisonnent sur internet et dans de nombreux médias alternatifs.
Les "preuves" que "grands" médias et que les politiques nous mentent sont légions.
Les incohérences sont telles que même un enfant pourrait les déceler.
Mais la grande majorité des peuples refuse de voir la "vérité" et continue de croire les absurdités que nous vomissent chaque jour les JT et les "grands" journaux papier.
Pourquoi ?
Les "vérités" foisonnent sur internet et dans de nombreux médias alternatifs.
Les "preuves" que "grands" médias et que les politiques nous mentent sont légions.
Les incohérences sont telles que même un enfant pourrait les déceler.
Mais la grande majorité des peuples refuse de voir la "vérité" et continue de croire les absurdités que nous vomissent chaque jour les JT et les "grands" journaux papier.
Pourquoi ?
Avant-propos
Avant de vous exposer mon raisonnement (et tenter de vous convaincre qu'il est le bon), je tiens à préciser que les exemples qui seront donnés dans l'article doivent rester à l'état d'exemple. Il ne s'agit pas d'exposer des faits géopolitiques et de démontrer telle ou telle "vérité", mais bien de répondre à la question du titre : Pourquoi les gens refusent-ils de voir la "vérité" ?
Quelle qu'elle soit.
Car je tiens aussi à préciser que lorsque je parle de "vérité" je ne parle absolument pas de ma vérité.
Je n'ai pas la prétention de connaître la vérité mais pars du postulat que tout a une vérité (causalité) et que dans certains cas elle est incontestable.
Exemple : "J'ai les yeux verts." C'est incontestable.
C'est à la fois ma vérité et la vérité.
"Les attentats du 11 septembre 2001 ont été organisés par le gouvernement US".
Quelle qu'elle soit.
Car je tiens aussi à préciser que lorsque je parle de "vérité" je ne parle absolument pas de ma vérité.
Je n'ai pas la prétention de connaître la vérité mais pars du postulat que tout a une vérité (causalité) et que dans certains cas elle est incontestable.
Exemple : "J'ai les yeux verts." C'est incontestable.
C'est à la fois ma vérité et la vérité.
"Les attentats du 11 septembre 2001 ont été organisés par le gouvernement US".
C'est contestable.
C'est ma vérité mais pas forcément la vérité.
Je ne vous l'imposerai donc pas.
Assimilation des Chocs
Pour comprendre pourquoi les gens refusent de voir la vérité, il faut considérer les faits - ceux pour lesquels les populations ferment les yeux (quels qu'ils soient) - comme des chocs.
A l'image du deuil, l'assimilation d'un choc se fait systématiquement suivant le même schéma de phases :
Phase 1 : Le choc, la sidération.
Phase 2 : Le déni, le refus.
Phase 3 : La colère, la révolte.
Phase 4 : La tristesse, l'abattement, la dépression.
Phase 5 : La résignation, l'abandon, le renoncement.
Phase 6 : L'acceptation fataliste.
Phase 7 : La résilience, la reconstruction.
Ce schéma de phases est issu de l'étude et de l'analyse du deuil mais s'applique en réalité à tout choc.
Prenons un exemple de la vie courante : Vous êtes en train de préparer le dîner quand soudain, vous accrocher par inadvertance la queue d'une casserole pleine de coquillettes et de sauce tomate qui tombe de la gazinière et répand l'entièreté de son contenu sur le sol.
Prenons un exemple de la vie courante : Vous êtes en train de préparer le dîner quand soudain, vous accrocher par inadvertance la queue d'une casserole pleine de coquillettes et de sauce tomate qui tombe de la gazinière et répand l'entièreté de son contenu sur le sol.
Phase 1 : Vous-vous en apercevez. > Le choc, la sidération.
Phase 2 : Vous refusez d'y croire : "Non ! C'est pas possible !"> Le déni, le refus.
Phase 3 : Vous-vous énerver : "Et merde !"> La colère, la révolte.
Phase 4 : Vous-vous sentez seul au monde et entamez une légère déprime. > La tristesse, l'abattement.
Phase 5 : Vous réalisez que peu importe votre état émotionnel, rien n'y change. > La résignation, le renoncement, l'abandon.
Phase 6 : Vous ramassez et nettoyez le sol. > L'acceptation fataliste.
Phase 7 : Tout est rentré dans l'ordre. Vous-vous remettez aux fourneaux et décidez de préparer un nouveau plat, encore meilleur en faisant attention, cette fois-ci, de ne rien faire tomber. > La résilience, la reconstruction.
Les phases se déroulent toujours dans le même ordre mais suivant l'individu et le type de choc, elles durent plus ou moins longtemps.
D'une fraction de seconde - pour la phase 1 par exemple, à plusieurs années voire toute une vie - pour la phase 4 par exemple.
Dans certains cas, l'individu peut aussi être amené à revenir en arrière.
Ainsi, parfois certains restent bloqués de longues minutes, de longues heures, voire de longues années entre les phases 3 et 4, alternant entre colère et tristesse.
Au delà de la vitesse de progression, si l'on applique ce schéma de phases aux grands mensonges "géopolitico-médiatiques" et à la manière dont les peuples les assimilent et les traitent, on s’aperçoit qu'il y a deux grandes catégories de personnes : la catégorie de ceux qui ont passé la phase du déni et du refus, et qui évoluent dans les phases suivantes (1 à 10 % de la population**) ; et celle de ceux qui restent bloqués dans la phase du déni et qui n'arrivent pas, ou plutôt qui refusent de passer aux phases suivantes (90 à 99 % de la population**).
Et c'est là qu'est le problème. Pourquoi plus de 90 % de la population est dans le déni et refuse de voir et de croire la "vérité" malgré les "preuves" ?
Et c'est là qu'est le problème. Pourquoi plus de 90 % de la population est dans le déni et refuse de voir et de croire la "vérité" malgré les "preuves" ?
Pour mieux comprendre ce qui se passe dans nos têtes, appliquons le schéma de phases tel que le vit la première catégorie de personnes en prenant pour exemple le cas de la Syrie :
L'état initial étant que vous croyez les médias "mainstream***" et les politiques qui affirment que l'armée régulière syrienne massacre son peuple et que Bashar El-Assad est un dictateur sanguinaire qui détruit et anéanti toute forme d'opposition.
Phase 1 : Un amis ou un article vous explique et vous prouve que tout ce que vous pensez savoir est faux (preuves à l'appui). Que Bashar El-Assad n'est pas le monstre dictateur que l'on vous présente, que les révolutionnaires syriens sont en réalité des mercenaires venus de l'étranger et que depuis le début de la crise syrienne vous subissez la manipulation médiatique de la politique expansionnisme Étasunien au Moyen-Orient. > Le choc, la sidération.
Phase 2 : Vous-vous dites que ça n'est pas possible. Que si c'était vrai tout le monde le saurait. Vous-vous persuadez que la TV et les journaux disent la vérité. Qu'ils le font ainsi depuis toujours et qu'il n'y a pas de raisons que ça change. Vous n'osez pas remettre en question son impartialité. Le faire voudrait dire qu'ils auraient pu vous mentir sur tout un tas d'autres sujets avant, et ça vous n'êtes pas prêt à l'accepter. > Le déni, le refus.
Phase 3 : Vous-vous énervez > La colère, la révolte.
Phase 4 : Vous êtes touchés au cœur et blessé à l'âme. Triste d'apprendre que l'on vous a trahi et que l'on a abusé de votre confiance. > La tristesse, l'abattement.
Phase 5 : Vous-vous rendez compte que ça ne sert à rien de s'énerver ou de s'apitoyer. > La résignation, le renoncement, l'abandon.
Phase 6 : Vous réalisez ce qu'il se passe réellement en Syrie et commencez à comprendre comment fonctionne le monde "médiatico-politique"> L'acceptation fataliste.
Phase 7 : Vous décidez de ne plus croire en tous leurs mensonges, de revoir votre façon de penser et de vous informer, de diffuser l'information dite "libre" auprès de vos proches, mais surtout vous retrouvez le sourire car vous réalisez que vous êtes enfin libre de penser et de croire ce que vous voulez. Vous avez atteint la phase 7 et désormais votre objectif est de provoquer la phase 1 auprès des autres. > la résilience, la reconstruction.
Je le répète : Il s'agit d'un exemple. Le but étant de comprendre le déroulement des phases et non d'analyser ce qui se passe en Syrie.
Évidemment y transparaissent mes convictions personnelles mais loin de moi l'idée de vouloir vous les imposer. C'est ma vérité et accepte volontiers que ça ne soit pas la votre.
Aussi, pour des faits identiques, le contenu des phases n'est pas forcément le même pour tout le monde ; surtout pour la dernière phase. On observe deux grands courants dans la phase 7.
Le courant de ceux qui baissent les bras - les fatalistes - et celui de ceux qui se remontent les manches - les optimistes.
Les fatalistes pensent que ça ne sert à rien de se battre ; que le combat est perdu d'avance ; que quoi qu'ils fassent les forts gagneront et les faibles perdront.
Les optimistes, eux, entrent en résistance. Ils pensent qu'il est encore temps de se battre ; que le combat n'est pas perdu ; que les faibles peuvent encore s'en sortir.
Vie en Groupe et Peurs Associées
Nous l'avons vu précédemment, il y a deux grandes catégories de personnes : la catégorie de ceux qui ont passé la phase du déni et du refus, et qui évoluent dans les phases suivantes (1 à 10 % de la population) ; et celle de ceux qui restent bloqués dans la phase du déni et qui n'arrivent pas, ou plutôt qui refusent de passer aux phases suivantes (90 à 99 % de la population).
Mais pourquoi donc la majeure partie de la population reste bloquée dans la phase 2 ; le déni, le refus ?
Il leur arrive parfois d'évoluer vers les phases 3 et 4 mais ils reviennent systématiquement et stagnent dans le refus ; le refus de croire la "vérité" malgré les "preuves".
Pour comprendre ceci il faut introduire les notions de vie en groupe, de vie en société, de relation entre les individus et parler des trois peurs fondamentales de l'homme dans un groupe.
Il est admis qu'au delà de la volonté de se reproduire et de la peur de la mort, le comportement d'un individu au sein d'un groupe d'individus est principalement déterminé par trois grandes peurs : la peur d'être humilié, la peur d'être rejeté et la peur d'être ignoré.
Observez les gens autour de vous ; observez les gens au sein des groupes ; observez la manière dont les gens agissent et attardez vous sur les comportements qui vous semblent anormaux, étranges, hypocrites, méchants, bizarres, illogiques, etc.
Posez-vous ensuite la question suivante :
Pourquoi, dans ce groupe, cette personne, a agit ainsi, alors qu'en toute logique, en étant sincère, gentille, et pour le bien être commun, elle aurait dû agir autrement ?
Si vous cherchez la cause fondamentale (ce qui n'est pas toujours simple) vous verrez que dans la quasi totalité des cas le comportement a été motivé par l'une des trois peurs fondamentales de l'homme dans un groupe : être humilié, être rejeté et être ignoré.
Pourquoi cet adolescent s'est mis à fumer alors qu'il n'aime pas ça ?
Parce que la majorité des adolescents de son groupe le font et qu'il avait peur d'être rejeté ou humilié par les autres.
Pourquoi cet homosexuel ne dit pas à son entourage qu'il n'aime pas les femmes ?
Parce que la majorité de son entourage est hétérosexuel et qu'il a peur d'être rejeté ou humilié.
Les exemples sont infinis.
Revenons maintenant à notre deuxième catégorie de personnes ; ceux qui restent bloqués dans le déni. Considérons-les comme faisant partie d'un ou plusieurs groupes.
Vous, par exemple, faites partie du groupe des Français, du groupe de ceux qui travaillent dans l'entreprise X, du groupe de ceux qui vivent dans ville Y, etc.
Considérons maintenant le fait qu'ils restent bloqués dans la phase 2 comme un comportement illogique et hypocrite, allant à l'encontre du bien être commun.
Essayons maintenant de comprendre la raison du déni.
Pour lutter contre leurs peurs et se mettre à l'abri du danger potentiel d'être humiliés, rejetés ou ignorés, les individus d'un groupe ont généralement tendance à vouloir ressembler à la masse et à vouloir se comporter comme elle.
En ressemblant le plus possible aux autres individus du groupe on limite les différences et donc les risques potentiels d'être humilié, rejeté ou ignoré.
Pour reprendre le cas de l'ado qui fume, il faut comprendre qu'il fume uniquement pour ressembler aux autres ; faire comme eux et donc garantir son intégrité au sein du groupe.
C'est là qu'on se rend compte que mis à part quelques loups solitaires, l'homme est indéniablement fait pour vivre en groupe.
Sinon nous ne ferions pas tous ces efforts pour nous intégrer et ressembler aux autres.
Concernant les faits d'actualité, les gens bloqués dans le déni sont persuadés que la majorité du groupe croit en la version des médias "mainstream".
Ils en sont persuadés pour la seule raison que ces mêmes médias s'efforcent à ridiculiser toute brebis égarée, à les faire passer pour des cas isolés et à faire croire à chaque individu du groupe que tous les autres croient en leurs versions des faits.
Et tout naturellement, chaque individu du groupe, par peur d'être rejeté, humilié ou ignoré, se met à croire ce en quoi il pense que tous les autres croient.
Et la volonté de rester intègre au groupe et les peurs d'être rejeté, humilié ou ignoré sont telles, qu'elles le hantent et le mènent à s'auto-persuader qu'il est comme les autres.
Tout comme l'ado trouve le goût de la cigarette bon alors que ça ne l'est pas, l'homme trouve la version des médias "mainstream" logique et juste, alors que de toute évidence elle ne l'est pas.
On observe ce même mécanisme d'auto-persuasion chez ces hommes qui, à force d'être accusés, finissent par croire en leur culpabilité et à avouer des crimes qu'ils n'ont pas commis sans même que les détecteurs de mensonges ne décèlent la moindre anomalie.
Pour résumer, si la majorité des peuples refusent de voir la "vérité" c'est uniquement par peur d'être différent, par peur de se retrouver dans la minorité et par peur d'être rejeté, humilié ou ignoré.
Dans ce cas, me direz-vous, pourquoi certains hommes (comme nous) osent penser et croire différemment ?
Ceux-ci n'ont ils pas peur d'être rejetés, humiliés, ignorés ?
Confiance en Soi
Là encore il y a deux catégories de personnes.
La première est celle des loups solitaires et des panthères qui n'en ont absolument rien à faire de la vie de groupe et qui, non influencés par les trois peurs précédemment évoquées, n'ont absolument aucun obstacle à l'acceptation de leurs croyances.
Mais ces gens sont très rares.
En toute une vie on compte ceux qu'on rencontre sur les doigts d'une main.
La deuxième catégorie est celle de ceux qui ont confiance en eux, et c'est sûrement là que vous-vous trouvez.
La confiance en soi est la clé.
Car si vous avez bien suivi mon raisonnement vous avez compris qu'en réalité tout le monde est prêt à croire et à accepter la "vérité".
Le problème est juste que personne n'ose.
Si un jour nos convictions décidaient de faire une trêve avec nos peurs et si chacun donnait son point de vue, on s’apercevrait qu'en réalité la majore partie des peuples ne croit pas en tous ces grands mensonges et que nous sommes prêts à nous unir contre cette minorité qui nous manipule.
Si vous êtes dans la deuxième catégorie c'est que vous avez compris cela et que vous savez que nous sommes nombreux à penser différemment.
Conclusion
Maintenant que vous savez pourquoi les gens sont bloqués dans le déni et ce qui les empêche d'avancer, aidez-les à s'en sortir ; aidez-les à ouvrir les yeux. Comment ? Montrez-leur qu'ils ne sont pas seuls. Aidez-les à retrouver confiance en eux. La prochaine fois que vous serez en groupe, assumez vos convictions et osez parler.
Vous verrez qu'en affirmant haut et fort que vous ne croyez pas en tel ou tel mensonge, d'autres retrouverons confiance en eux, s’apercevront qu'ils ne sont pas seuls et sortiront du silence.
Souvenez-vous comment vous êtes sortis de l'enclos et montrez la voie aux autres.
Tendez à votre tour la main que l'on vous a tendu dans le passé.
Je vous souhaite tout le bonheur du monde,
Alex
P.S. : Je précise que je mets à l'écart de mon raisonnement tous les gens qui - par manque réel de temps, de moyens ou de volonté - ne s’informent pas ou s'informent involontairement mal.
J'omets donc de considérer le facteur "exposition à l'information dite "libre"". Par exemple : une femme célibataire ; qui travaille six jours sur sept ; qui gagne le SMIC ; qui passe chaque jour trois heures dans sa voiture ou dans les transports en commun ; qui n'a pas internet ; qui chaque soir doit s'occuper de ses trois enfants à charge ; et qui ne s'informe que quelques minutes par jour via les journaux télévisés ; n'a évidemment pas le temps et les moyens de s'informer "correctement".
Ses besoins vitaux (manger, dormir) et le bien-être immédiat de ses enfants est prioritaire, et on peut le comprendre. Je suis conscient qu'un certain nombre de personnes sont dans cette situation mais je pense aussi que cela reste une minorité (moins de 1 %**) et qu'il ne faut pas se cacher derrière cette fausse excuse du manque de temps.
Il ne faut pas confondre les besoins vitaux auxquels on est obligé d'accorder du temps et de l'énergie, et les besoins non vitaux que l'on peut aisément remplacer par le besoin de s'informer.
Dormir, manger, se distraire raisonnablement, tisser du lien social, etc. sont des besoins vitaux ; passer ses journées sur Facebook, sur GTA V ou sur Candy Crush, lire des magazines "people", faire les magasins pour s'acheter sa 18 ème paires de chaussures, etc. ne sont pas des besoins vitaux. Il est important de comprendre les dangers qui menacent les peuples mal informés et de revoir nos priorités.
Vous verrez qu'en affirmant haut et fort que vous ne croyez pas en tel ou tel mensonge, d'autres retrouverons confiance en eux, s’apercevront qu'ils ne sont pas seuls et sortiront du silence.
Souvenez-vous comment vous êtes sortis de l'enclos et montrez la voie aux autres.
Tendez à votre tour la main que l'on vous a tendu dans le passé.
Je vous souhaite tout le bonheur du monde,
Alex
P.S. : Je précise que je mets à l'écart de mon raisonnement tous les gens qui - par manque réel de temps, de moyens ou de volonté - ne s’informent pas ou s'informent involontairement mal.
J'omets donc de considérer le facteur "exposition à l'information dite "libre"". Par exemple : une femme célibataire ; qui travaille six jours sur sept ; qui gagne le SMIC ; qui passe chaque jour trois heures dans sa voiture ou dans les transports en commun ; qui n'a pas internet ; qui chaque soir doit s'occuper de ses trois enfants à charge ; et qui ne s'informe que quelques minutes par jour via les journaux télévisés ; n'a évidemment pas le temps et les moyens de s'informer "correctement".
Ses besoins vitaux (manger, dormir) et le bien-être immédiat de ses enfants est prioritaire, et on peut le comprendre. Je suis conscient qu'un certain nombre de personnes sont dans cette situation mais je pense aussi que cela reste une minorité (moins de 1 %**) et qu'il ne faut pas se cacher derrière cette fausse excuse du manque de temps.
Il ne faut pas confondre les besoins vitaux auxquels on est obligé d'accorder du temps et de l'énergie, et les besoins non vitaux que l'on peut aisément remplacer par le besoin de s'informer.
Dormir, manger, se distraire raisonnablement, tisser du lien social, etc. sont des besoins vitaux ; passer ses journées sur Facebook, sur GTA V ou sur Candy Crush, lire des magazines "people", faire les magasins pour s'acheter sa 18 ème paires de chaussures, etc. ne sont pas des besoins vitaux. Il est important de comprendre les dangers qui menacent les peuples mal informés et de revoir nos priorités.