Finance : Les Vampires de la Finance ont créé une montagne instable de produits exotiques qui risquent de les ensevelir et de détruire leur Système Financier !
Filibert : L'appat du gain très rapide par la caste des Banksters, qui se croient les maîtres du monde et bien au-dessus du petit peuple qui trime tous les jours pour s'en sortir, a conduit de plus en plus à créer des produits exotiques, qui n'ont plus aucun lien avec les échanges économiques de la vie courante !
Nous sommes entrés dans un casino de fous ou les joueurs utilisent l'imprimante à produits dérivés pour couvrir d'autres produits pourris et les cacher dans de magnifiques bouquets de fleurs maléfiques que chacun essaye de fourguer à ses voisins avant qu'ils n'explosent à la tête de ceux qui ont cru aux bobards des Banksters bien cravatés !
L'heure de vérité arrive et espérons que ces criminels de la finance, qui appauvrissent le monde entier, soient mis en prison comme en Islande, pays qui s'est débarrassé de ces parasites psychopathes dangereux !
Depuis 1 an les actions des grandes banques ont perdu plus du tiers de leur valeur, une baisse qui s'est accélérée ces dernières semaines, motivée par des craintes sur la situation financière réelle des banques en raisons de leurs investissements à risque dans les différentes bulles spéculatives qui ont été encouragées par les injections massives de liquidités par les banques centrales.
Une grosse part des actifs pourris des banques sont ce qu'on appelle les "produits dérivés".
Ce sont en quelque sorte des paris sur l'évolution de la valeur d'à peu près n'importe quoi (actions, obligation, emprunts, monnaies, matières premières, immobilier, etc) en amplifiant fortement sa variation, d'où un risque très élevé.
Les dérivés sont apparus dans les années 90.
Ils se sont développés sans aucune réglementation ni aucun contrôle jusqu'à atteindre un montant total qui n'est pas révélé mais qui est estimé entre 600.000 et 1.500.000 milliards de dollars, soit entre 8 et 20 fois le PIB mondial.
Le montant des dérivés détenus par les banques a atteint des niveaux astronomiques, bien au-delà de leurs fonds propres.
Voici la situation en quelques chiffres...
JPMorgan Chase
actifs : 1.800 milliards de dollars
exposition aux produits dérivés : 70.151 milliards de dollars
Citibank
actifs : 1.300 milliards de dollars
exposition aux produits dérivés : 52.102 milliards de dollars
Bank Of America
actifs : 1.400 milliards de dollars
exposition aux produits dérivés : 50.135 milliards de dollars
Goldman Sachs
actifs : 114 milliards de dollars
exposition aux produits dérivés : 44.192 milliards de dollars
Les "subprimes" qui ont provoqué la crise financière de 2008 représentaient seulement une petite partie de ces dérivés (cinq fois moins).
En Europe, a Deutsche Bank à elle seule a une exposition de 75.000 milliards de dollars aux produits dérivés.
C'est 6 fois le PIB de l'Europe et autant que le PIB du monde.
Le total des produits dérivés n'a jamais été révélé mais il est estimé entre 600.000 et 1.500.000 milliards de dollars, soit entre 8 et 20 fois le PIB mondial.
Ce graphique qui montre l'explosion du montant des produits dérivés par rapport au PIB mondial, c'est tout simplement affolant...
Selon les derniers chiffres, les banques américaines détiennent 247.000 milliards de dollars en "produits dérivés", en hausse de 10.000 milliards par rapport à 2013.
C'est 13 fois le montant de la dette publique américaine qui est de 19.000 milliards de dollars.
Pour l'ensemble des manques dans le monde, on arrive au chiffre hallucinant de 552.900 milliards de dollars, après un sommet à 693.000 milliards de dollars en 2014.
Encore 3 chiffres éloquents :
- 3,5 millions de milliards de dollars, c'est l'ensemble des capitaux en circulation dans les marchés financiers.
- 2 millions de milliards de dollars, c'est le montant total des "actifs financiers" (actions, obligations, produits dérivés, CDS, etc)
- 5300 milliards de dollars, c'est le montant des transactions sur le marché des devises en une seule journée (moyenne journalière en 2013).
Moins de 5% de ces transactions sont destinées à des échanges commerciaux dans le monde réel.
Le reste est de la spéculation.
Nouvel ordre économique
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