Le Système Économique, mis en place par les Banksters qui contrôlent le monde, détermine qui a le droit de manger !
1 : Il n’y a pas assez de nourriture pour tous : En réalité il y a abondance et non pénurie. Nous pouvons largement nourrir toute la planète. Mais beaucoup sont trop pauvres pour acheter ces denrées.
2 : Mère nature est responsable de la famine : les vrais coupables sont un système économique qui place l’efficacité économique au-dessus de la raison et qui déterminent qui mange et qui meure de faim
3 : La surpopulation : la démographie n’est pas la cause première de la faim, mais le résultat d’inégalités structurelles qui privent la population d’opportunités économiques (Ndlr : Elles sont voulues par les Banksters qui contrôlent le monde. Pour les pauvres, les enfants sont leur assurance vieillesse qu'ils n'ont pas comme dans les pays ayant des systèmes de protection sociale). La faim est endémique dans des sociétés où l’’emploi, l’éducation, ou les soins médicaux sont hors d’atteinte de la plupart des gens.
4 : Augmenter la production alimentaire peut nuire à l’environnement : les principaux responsables sont les multinationales qui pratiquent la déforestation dans les pays pauvres et soutiennent la demande artificielle qu’elles ont créée dans les pays riches. Les alternatives agricoles respectueuses de l’environnement sont plus productives que les techniques destructrices.
5 : La révolution verte est la seule solution : mais se contenter d’accroître la production ne peut supprimer la faim car cela ne change en rien le mécanisme économique qui détermine qui peut ou ne peut pas acheter de la nourriture.
6 : Les exploitations agricoles doivent être vastes : les grands exploitants qui contrôlent la majeure partie des meilleures terres, en laissent une grande partie en friche. Pourtant, la redistribution des terres peut améliorer la production agricole.
7 : L’économie de marché peut mettre un terme à la faim : cette formule qui accorde plus d’importance au marché qu’aux décisions politiques ne peut rien contre les causes du mal. Les récentes tendances à la privatisation et à la dérégulation des échanges ne sont pas la réponse au problème (Ndlr : et au contraire l'aggrave !).
8 : La réponse est à chercher dans le libre-échange : le libre-échange a été un échec total dans le combat contre la faim. Dans la plupart des pays du tiers monde, les exportations ont progressé et la faim n’a pas diminué, au contraire.
9 : ils sont trop affamés pour se battre pour leurs droits : pour les plus pauvres, la seule survie représente un effort gigantesque. Si les pauvres étaient vraiment passifs, peu d’entre eux seraient en mesure de survivre.
10 : Pour nourrir les affamés, il suffit d’augmenter l’aide : en réalité, la plupart des programmes d’aide vont à l’encontre des besoins des affamés. Cette sorte d’aide a pour finalité d’imposer le libre échange et l’économie de marché, et de fournir l’armement nécessaire aux dictatures pour se maintenir au pouvoir.
11 : Nous tirons avantage de la pauvreté du tiers monde : En réalité, notre bien être n’est pas menacé par la réduction de la pauvreté, mais par son extension. Nos acquis ne peuvent être garantis qu’à la condition que ceux des travailleurs des pays moins bien lotis progressent. Travailler à aider les pauvres à se libérer eux-mêmes de l’oppression économique, c’est œuvrer à notre propre libération (Ndlr : Maintenir le tiers monde dans la pauvreté entraînera des flux migratoires qui déstabiliseront les pays riches !).
12 : Il faut restreindre les libertés économiques pour mettre un terme à la faim : si l’on considère le droit d’accumuler sans limite la richesse et le pouvoir économique, et de les utiliser sans contrainte, ces libertés s’opposent bien à l’éradication de la faim, d’après le livre World Hunger : 12 Myths (Douze mythes sur la faim dans le monde).
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Source : http://elishean.fr/aufeminin