Apprendre à bien vivre dans notre corps !
80% des fibres du nerf vague qui relient le cerveau à de nombreux organes internes sont afférentes.
Autrement dit, ces fibres vont du corps externe au cerveau.
Ce qui signifie que nous pouvons éduquer et contrôler directement notre système d’activation par le biais de la respiration et du mouvement.
Cette façon d’éduquer le corps est un principe fondamental en Chine et en Inde depuis des temps immémoriaux.
L’étude de la médecine orientale et alternative nous a permis de découvrir de nouvelles façons d’améliorer notre état de manière plus naturelle, bien que suspecte pour la culture générale occidentale.
Travailler notre corps pour nous trouver nous-même !
Nous savons tous comment respirer, mais calmer notre respiration est un atout fondamental pour le rétablissement de la santé mentale de nombreuses personnes.
Lorsque nous respirons lentement et profondément de manière consciente, nous apprenons au corps à freiner le SNP (système nerveux parasympathique).
Par exemple, en travaillant sur les effets du traumatisme et de l’abandon, la régulation émotionnelle marque une grande différence dans les résultats.
Un aspect de cette régulation est le contrôle respiratoire.
Plus nous resterons concentrés sur notre respiration, plus elle sera bénéfique.
Il est par conséquent important de prêter attention au début et à la fin de la respiration, et d’attendre un moment avant la prochaine inspiration.
Si nous parvenons à remarquer comment l’air sort et entre dans notre corps, il sera facile de prendre conscience de l’importance de cet “acte vital et naturel”.
Harmoniser le corps et l’esprit à travers le yoga !
Le yoga fait référence à une discipline traditionnelle originaire de l’Inde, qui signifie “union du bien-être physique et mental”.
Le mot est associé aux pratiques de méditation dans l’hindouisme, le bouddhisme et le jaïnisme.
Grâce au travail corporel, un cours de yoga peut nous aider à nous connecter à la partie la plus profonde et la plus oubliée de notre être.
Le yoga est beaucoup plus qu’un simple exercice ou une technique de relaxation.
Voyons ci-après quels sont les principaux avantages qu’il peut offrir :
Développement de la conscience : aider à prendre conscience de nos potentiels et de nos ressources naturelles, ainsi que de nos résistances et de nos peurs.
Paix intérieure : il favorise une vie empreinte de sérénité et de confiance.
Capacité d’être présent dans la vie même : il soulage la douleur, réduit le stress, améliore la respiration…
Meilleures conditions de santé : il existe une longue liste de tous les avantages que le yoga peut avoir sur notre santé.
Par exemple, le conditionnement cardio-vasculaire, le contrôle du poids, l’amélioration de la respiration, l’augmentation de la flexibilité…
Une recherche menée par les Instituts Nationaux de Santé a montré que dix semaines de pratique du yoga réduisaient les symptômes du SSPT (syndrome de stress post-traumatique).
Les patients qui n’avaient pas bien répondu aux autres types d’interventions ont notamment vu leur condition s’améliorer.
“Lorsque nous écoutons notre propre corps avec respect et sensibilité, lorsque nous observons objectivement notre esprit, et lorsque nous apprenons à vivre depuis notre réalité intérieure, c’est alors que nous atteignons les buts et bénéficions des principaux avantages du yoga.”
Les mouvements qui améliorent notre santé !
Certaines cultures au Japon et en Corée se concentrent sur l’augmentation de la conscience du mouvement et du moment au cours duquel il se réalise ; capacités qui sont souvent altérées, par exemple, chez les personnes ayant souffert de traumatisme.
Les arts martiaux, l’aïkido, le judo, le taekwondo, le jujitsu, la capoeira du Brésil…
Toutes ces techniques ont des points communs, comme le mouvement physique, la respiration et la méditation.
Le yoga, le taichi, le qigong en Chine ou les sons rythmiques des tambours en Afrique reposent également sur l’idée que la récupération se trouve dans la connaissance de soi ou la conscience de soi.
Jon Kabat-Zinn est l’un des pionniers en matière d’interventions visant à profiter au mieux des canaux de communication qui existent entre le corps et l’esprit.
Ainsi, il créa en 1979 un programme de réduction du stress basé sur l’augmentation de la conscience.
“Une façon de considérer ce processus de transformation est de voir la prise de conscience comme un objectif qui collecte les énergies disséminées et réactives de notre esprit et les concentre sur une source d’énergie cohérente pour la vie, résolvant les problèmes et nous guérissant.” -Jon Kabat-Zinn-
Prêter attention à nos sensations corporelles nous permet d’apprendre plus facilement à reconnaître les hauts et les bas de nos émotions, et donc de disposer de davantage de contrôle sur elles.
Pratiquer la prise de conscience calme le système nerveux sympathique et réduit les probabilités de réagir en combattant ou en fuyant.
En effet, la conscience corporelle nous permet de libérer des sensations ou impulsions qui étaient bloquées à un moment donné afin de donner la priorité à d’autres qui étaient plus importants pour notre survie.
Notre monde sensoriel né avant nous !
Nous ne pouvons pas récupérer complètement sans nous sentir bien dans notre peau.
Lorsque la tension physique est relâchée, les sentiments peuvent également être libérés.
Le mouvement aide la respiration à être plus profonde et à libérer les tensions.
Les histoires recueillies dans le cadre d’études menées auprès d’enfants maltraités, de soldats atteints du SSPT, de victimes d’inceste, de réfugiés…témoignent de l’efficacité des thérapies expressives.
A titre de réflexion et de conclusion, nous tenons à préciser que le soutien à l’investigation de nouveaux protocoles d’intervention ne s’obtient que pour ce qui est déjà prouvé. Rappelons que près de quatre décennies se sont écoulées depuis la découverte des propriétés antibiotiques de la pénicilline par Alexander Fleming en 1928 et la compréhension définitive de son mécanisme en 1965.
Source : https://nospensees.fr/
Texte partagé par les Chroniques d'Arcturius