11 vaccins obligatoires : un médecin à la retraite écrit à la Ministre de la Santé !
Dr Gérard MEUNIER
Ancien externe des hôpitaux de Paris
La Moisandière, 61800 Montsecret
Tél.: 0607020247
à Madame la Ministre de la santé
14 avenue Duquesne, 75350 ParisMontsecret, 6 juillet 2017
Madame la Professeure, Ministre de la santé,
Alors que la volonté du gouvernement d’imposer 11 valences vaccinales aux jeunes enfants se fait de plus en plus insistante, permettez moi de m’adresser au médecin que vous êtes pour vous faire part de ma grande inquiétude : est-ce raisonnable eu égard aux dangers de certaines valences ?
Certaines sont sans doute indispensables, mais ne serait-il pas plus judicieux de nuancer les indications des autres ?
Prenons le cas de la rubéole : cette maladie n’est vraiment dangereuse que si elle est contractée au cours d’une grossesse.
Pourquoi alors ne pas se contenter de vacciner uniquement les jeunes filles au début de leur vie sexuelle, sous couvert d’une contraception et après contrôle sérologique pour s’assurer qu’elles n’ont pas eu la rubéole "sans le savoir" ?
Puisque la vaccination néonatale ne protège pratiquement plus 25 ans plus tard, c’est une nouvelle vaccination qu’il faudra penser à faire avant toute grossesse.
A l’inverse, l’immunité naturelle est définitive …
Dans le cas de l’hépatite B, est-il vraiment important de vacciner les nourrissons ?
Pour eux, le risque d’attraper cette maladie est quasi nul si personne dans la famille n’est porteur du virus…
Et l’innocuité de ce vaccin est largement mise en doute…
Et à propos de tous ces vaccins que vous envisagez de rendre obligatoires, il est possible de raisonner de la même façon, au cas par cas, confrontant avantages et risque : n’est ce pas la base de toute décision thérapeutique ?
Il est des médecins qui se targuent de vouloir éradiquer certaines maladies…
Or, nous savons aujourd’hui que chaque espèce vivante joue un rôle au sein du milieu dans lequel il évolue.
Pourquoi microbes et virus échapperaient à cette règle ?
Ne devrait-on pas plutôt s’interroger sur les raisons de l’apparition de certains virus "inconnus" jusque-là ou avec lesquels on cohabitait sans le savoir en raison de leur rareté, le VIH par exemple et pour ne citer que lui ?
Cette volonté de vaccinations à outrance me rappelle le début de mes études et de ma carrière : en effet, j’ai commencé mes études de médecine en 1964 et à exercer en 1971, dans l’euphorie des antibiotiques : on en mettait "à toutes les sauces", "en couverture" disait-on !!!
Maintenant, et depuis plusieurs années, on se trouve confronté à des problèmes de résistance des microbes aux antibiotiques qui ne sont pas sans inquiéter le monde médical.
Ne pensez vous pas qu’à vouloir vacciner contre tout et sans discernement on puisse créer des problèmes autrement difficiles à résoudre que les maladies dont on veut se protéger ?
En outre, rendant obligatoire toutes ces vaccinations, on retire aux médecins qui le désirent la possibilité de réfléchir et de prendre une décision "en leur âme et conscience" : la prévention de masse ne se pose pas dans les mêmes termes que la prévention individuelle.
Enfin, puisque l’innocuité de tous ces vaccins est souvent mise en doute, pourquoi ne pas appliquer ici "le principe de précaution" ?
D’autre part, puisque d’aucuns imaginent une collusion entre l’industrie pharmaceutique et les pouvoirs publics, et je veux bien y croire, "N’est-il pas temps que l’intérêt général prime sur l’intérêt particulier et destructeur d’une poignée de personnes" ?
Madame la Ministre, je me permets d’en appeler à votre conscience médicale et au Serment d’Hippocrate qui est sensé nous lier pour défendre l’intérêt de nos patients.
"D’abord ne pas nuire !"…
Je vous en conjure, n’imposez pas ces onze valences vaccinales aux jeunes enfants, nuancez les indications !
Veuillez croire, Madame la Ministre de la santé, en l’expression de mes salutations respectueuses et confraternelles
Dr G Meunier.
PS : Cette lettre est proposée à la publication aux journaux.
Source :
http://www.blogdelazare.com/2017/12/11-vaccins-obligatoires-un-medecin-a-la-retraite-ecrit-a-la-ministre-de-la-sante.html