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Les ONG et le tourisme sexuel !

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Le scandale d'Oxfam n’est que la partie émergée de l'iceberg !


 



Si l’acronyme Oxfam (Oxford Committee for Famine Relief) date de 1965, cette ONG a en fait été créée en Angleterre en 1942 afin d’agir contre la famine provoquée par le blocus anglais contre l'occupation nazie en Grèce. 

Des étudiants et citoyens de la ville d'Oxford s’étaient alors organisés malgré ce blocus pour affréter un bateau afin de faire parvenir des vivres à la population. 
Par la suite, d’autres organisations non gouvernementales se sont constituées indépendamment sous le nom d'Oxfam dans différents pays pour constituer une fédération internationale.
Critiquée depuis longtemps pour son manque de transparence, Oxfam était déjà perçue par certains observateurs comme inefficace dans le combat contre la pauvreté, et ses valeurs ont été comparées à celles du colonialisme d'évangélisation et au capitalisme industriel.
Mais ces accusations (hélas "banales" dans cette sphère de faux drapeaux) paraissent désuètes à côté de la mise au jour d’un scandale sexuel mondial concernant les activités "humanitaires" de cette organisation en Haïti et au Tchad : des responsables de l'ONG, dont le directeur belge Roland Van Hauwermeiren, sont accusés d'avoir financé le recrutement de prostitué(e)s et couvert des actes de phédophilie. 

Suite à ces révélations le directeur de l'organisation pour Haïti puis la directrice générale adjointe de l'ONG ont démissionné. 


 




Même le très respectable "Times" a fait la une de ce séisme qui révèle brutalement la fournaise sur laquelle surfe cette faune autoproclamée "humanitaire" : puisque la pédophilie est réprimée dans leurs pays d’origine, les prédateurs prospectent les pays dont les institutions d’états sont moins structurées pour avoir accès aux enfants, et l’une des méthodes consiste à s’engager dans "l’aide à l’enfance".
L'ancienne responsable d'Oxfam, Barbara Stocking, a admis dans une émission de la BBC le vendredi 9 février qu'elle "savait depuis des années" qu'une exploitation sexuelle existait dans cet organisme, à la suite d’une enquête interne. Cette activité comprenait le recrutement de prostitué(e)s et la réalisation de vidéos pornos avec des personnes dont certaines étaient mineurs dans un pays (Haïti) dévasté par un tremblement de terre. 

Or, si ces découvertes ont été transmises par Oxfam à son conseil d'administration, elles ne l’ont pas été aux autorités judiciaires.
Pourtant, même si l’information parait "énorme", il ne s’agit là que de la partie émergée de l'iceberg.
Depuis qu’un coin du voile a été soulevé, on découvre que les crimes les plus graves - les sévices infligés aux enfants et les viols d'enfants - constituent une composante des accusations d'abus sexuel documentées de longue date sur les agissements des travailleurs "humanitaires" des Nations Unies et des ONG et ceux des soldats de maintien de la paix. 

Cet article du journal "The Independant" en faisait déjà état il y a six mois.
Le harcèlement sexuel et le viol d'enfants et d’adultes apparaissent de plus en plus souvent dans ce microcosme de "l’humanitaire" devenu une véritable industrie. 

L'ampleur du phénomène est comparable à celle du tourisme sexuel. 
Mais, alors qu'un touriste sexuel paye son propre voyage vers son "nirvana", un travailleur "humanitaire" est payé, nourri, logé et transporté aux frais de gens bien intentionnés qui ont fait des dons dans l'espoir d’améliorer le sort d’autrui. 






 

Kofi Anan et Ban Ki Moon, deux anciens secrétaires généraux de l'ONU, ont tous deux admis que leur impuissance à s'attaquer à la pédophilie était leur plus gros échec professionnel. 
Le site web de l'ONU sur l’appui aux missions dresse la liste des accusations d'abus sexuels et d'accusations de viol d'enfants en cours : il s’agit d’un fléau qui gangrène tout le secteur de l'aide "humanitaire".
On peut toujours détourner le regard et faire semblant d’ignorer les faits et la responsabilité des institutions en prétendant que les allégations de violence envers les enfants sortent de l’imagination des médias et alimentent les chasses aux sorcières, ou même accuser les libertariens de vouloir détruire tout le système d'aide existant en diffusant des "fake news", cela ne change rien à l’affaire. 

Les faits sont là, et les lois des pays d’origine des prédateurs doivent au minium être appliquées pour les dossiers connus.
Les lois sur le tourisme sexuel en France, en Australie, au Royaume-Uni, aux États-Unis et ailleurs condamnent le fait d'avoir des relations sexuelles avec un enfant n'importe où dans le monde. 

Mais c'est aussi un crime d'aider, d'encourager et de laisser se produire les crimes sexuels commis sur des enfants. 
Ceux qui admettent ne pas avoir transmis les informations en leur possession aux autorités judiciaires se rendent-ils compte qu'ils sont coupables d'un crime ?
Détourner le regard n’a jamais empêché la peste de faire des ravages, encore faut-il que les "sauveteurs" ne soient pas les "persécuteurs". 



Par Diogène
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