La désinformation est subventionnée à plus de 1,1 milliards d’€/an payés avec votre argent !
Médias et presse papiers inféodés, aux bon vouloir du pouvoir, hors amendements fiscaux démesurés, octroyés aux 45.000 journalistes presse et médias de France, par François Hollande.
Cela afin de satisfaire aux demandes pressantes des affidés du pouvoir.
UN SCANDALE BIEN FRANÇAIS, se décline peut-être, sous vos yeux ????
Fin octobre 2012, Michel Françaix, député de l’Oise, membre de la commission des affaires culturelles et de l’éducation de l ‘Assemblée Nationale, présentait les conclusions d’un audit, sur notre presse tricolore, dont le site Owni a tiré les infos clés.
Le chiffre d’affaires du secteur est évalué à 10 milliards d’euros, dont environ 1,1 milliard d’aide.
En 2013, les seules aides directes prévues au titre de la loi de finances représentent 516 M€.
Rapporté aux 40 000 journalistes encartés, cela représente plus de 10 000 € par tête de pipe.
Selon Michel Françaix, une grande partie de l’argent public versé à la presse est mal employé.
Comme un cautère sur une jambe de bois, il sert à renflouer des médias condamnés à mort, par l’évolution technologique sans assurer la relève du secteur.
Parmi les mauvais exemples d’acharnement thérapeutique, le député cite notamment les 50 centimes versés à France Soir, pour chaque numéro vendu ou les béquilles financières fournies au groupe Hersant pour éviter la conflagration.
Le tout sans résultat, autre que de faire des trous dans le bas de laine des finances publiques, bas de laine, déjà si bien troué, que très bientôt il n’en restera plus rien ?
Tous les medias se bousculent au guichet, quand il s’agit d’empocher des euros. En 2011, ce sont Le Monde (15 millions), Le Figaro (14,5 millions) et Ouest France (14 millions) qui ont perçu les plus gros chèques.
L’Humanité a empoché plus de 3 millions d’euros au titre de l’aide à la pluralité, La Croix (2,94 millions) et Libération (2,87 millions).
De son côté, Le Petit Quotidien (4 pages destiné aux enfants à partir de cinq ans pour que chaque jour, du lundi au samedi inclus, "votre enfant prenne la bonne habitude de la lecture quotidienne") a profité de plus de 2,5 millions de subventions.
Plus d’un milliard d’aides au total : Ces aides directes, ne prennent absolument pas en compte le super taux de TVA réduit à 2,1%, pour la presse papier, ni les aides postales, ni les aides au développement du portage, ni "l’enveloppe" SNCF, ni celle données aux diffuseurs…
Au final, aides directes + aides indirectes dépassent le milliard d’euros.
C’est notamment, la presse magazine, qui bénéficie des aides fiscales les plus fortes (35% des bénéficiaires) contre 24% pour la PQR (presse quotidienne régionale) et 15% pour la presse nationale. Michel Françaix préconise de limiter la TVA réduite aux seuls journaux d’information.
Cela reviendrait notamment à priver la presse people de ce viatique, semblant totalement outrancier.
Pour le député de l’Oise, c’est dans le numérique que se joue l’avenir de l’information.
Michel Françaix met en cause le manque de transparence du fonds d’aide au développement de la presse en ligne.
Doté d’une vingtaine de millions d’euros/an, ce fonds a pu être utilisé pour contribuer au financement du salaire brut des journalistes, eux-mêmes affectés au numérique, ce qui a donné lieu à un important effet d’aubaine, mais surtout à un outrancier, gâchis d’argent public, constate le député.
Des subventions pour les patrons du CAC 40 : Si cette distribution pouvait parfois se justifier, lorsque les médias étaient tenus à bout de bras, par des indépendants, elle ne l’est désormais plus, depuis que la plupart des titres ont été racheté par des groupes financiers.
Lagardère est le premier éditeur mondial de magazines.
Bernard Arnault possède Les Echos, Investir et Radio Classique.
Dassault a mis Le Figaro dans sa besace. François Pinault, Le Point, l’Agefi, La Recherche, l’Histoire, etc.
Au nom des traditions, faisant depuis la libération de 1945, force de loi, l’état contribue à hauteur de 40% dans les frais de fonctionnements et des personnels, de la plupart des journaux de France.
Ce n’est pas au contribuable, mais bel et bien, à ces sociétés du CAC 40, à remettre au pot, pour maintenir ces titres à flot, si toutefois, elles le souhaitent.
Pourquoi perfuser ces gazettes aux frais du contribuable alors que 72% des Français ne leur font absolument plus du tout, confiance ?
Les Français sont-ils pour autant mieux informés, que les autres Européens ?
Que ni-ni !, répond Benjamin Dormann (qui parle quant à lui de 2 Milliards € annuels de subventions) dans un livre récent intitulé "Ils ont acheté la presse afin qu’elle se taise, ou bien obéisse au pouvoir ?"
Beaucoup de titres, sont coupés de la société civile, se contentant de distiller les poncifs du politiquement correct. Leur insolence, ne dépasse jamais le point de rupture au-delà duquel, il serait impossible de demander des subventions.
C’est la "soupe aux sous", persifle Benjamin Dormann.
"L’essentiel de la presse dite d’opposition, est passée au fil des ans, sans l’assumer, du rôle de porte-parole des descendants historiques du "J’accuse !"à la chambre d’écho des acteurs financiers partisans du "J’achète !", assure-t-il.
Le pire est que cette cascade de subventions, est totalement improductive, puisqu’elle ne permet pas d’étoffer les débats d’idées, puisqu’ils sont annihilés, par crainte de suppressions des subventions, distribuées selon le bon vouloir, de nos princes qui nous dirigent.
Toutefois, précisons que les parutions dites : Contrepoints.org, comme Contribuables Associés, refusèrent au nom de la liberté de parole et d’écriture, les subsides publics, ils demandent que cesse la distorsion de concurrence.
"Pour permettre enfin le retour à une démocratie saine, ils réclament au plus vite, la fin, de ces subventions qui pervertissent la liberté de la presse, et permettent aux politiques maniant le pouvoir d’une main de fer, de s’assurer la loyauté des journalistes", c’est ce que réclament les pétitionnaires.
Supprimer les subventions versées au cinquième pouvoir ?
Vite, ça presse !
Source :
http://www.blogdelazare.com/2017/12/la-desinformation-a-1-1-milliards-d/an-de-subventions-publiques-aux-medias-payees-avec-votre-argent.html