Le Président Duterte banni les vaccins aux Philippines : "Les Vaccinations provoquent l’Autisme !"
Le président Duterte a suspendu tous les programmes de vaccination aux Philippines, promettant de protéger son peuple des dangers des vaccins après la découverte d’un “lien direct” avec l’autisme.
M. Duterte a bloqué son programme scolaire de vaccination contre la dengue vendredi après avoir appris les risques pour la santé, et il a affirmé que le vaccin Dengvaxia n’était "pas pour mon peuple".
Le géant pharmaceutique français Sanofi avait prévenu que Dengvaxia présentait des risques pour la santé chez des personnes qui n’avaient pas été infectées auparavant.
La suspension est survenue après que les experts en santé indépendants de Deturte aient exprimé des inquiétudes au sujet de l’annonce de Sanofi de cette semaine et ont effectué d’autres tests indépendants.
D’autres études cliniques ont révélé que le vaccin pourrait prévenir la récidive de l’infection chez ceux qui ont déjà eu la dengue, mais chez ceux qui n’ont pas eu la dengue, qui ont été vaccinés et qui ont été infectés par la suite, la maladie pourrait devenir "plus grave" et entraîner d’autres problèmes de santé importants comme l’autisme et l’insuffisance cardiaque lorsqu’elle est administrée aux enfants.
Selon le NY Times, plus de 740 000 élèves du primaire aux Philippines ont déjà reçu les injections de Dengvaxia, mais le gouvernement a décidé de mettre fin au programme pour l’instant.
Le secrétaire philippin à la Santé, Francisco Duque, a déclaré que le programme serait "en attente pendant que les examens sont en cours".
Il a ajouté que le gouvernement demanderait l’aide d’experts médicaux en dehors des Philippines, y compris de l’Organisation mondiale de la santé.
La dengue est la maladie transmise par moustiques la plus répandue dans le monde, avec près de 400 millions de personnes infectées chaque année.
Il y a quatre virus de la dengue, ou sérotypes, et la plupart des personnes infectées se rétablissent et sont immunisées contre le premier sérotype qu’elles avaient.
Dans certains cas, une infection ultérieure avec un sérotype différent peut entraîner une fièvre hémorragique grave. Environ 25.000 personnes meurent chaque année de fièvres hémorragiques causées par la maladie.
M. Duque a déclaré que, avec une moyenne de 200.000 personnes infectées par la dengue chaque année aux Philippines, la vaccination était "essentielle".
Il a indiqué que le ministère de la Santé intensifierait ses efforts de surveillance afin d’assurer la sécurité publique et que la division juridique du ministère étudierait ce qu’elle doit faire avec le contrat Sanofi et comment traiter les centaines de milliers d’enfants qui pourraient avoir été mis en danger.
M. Duque a déclaré qu’il avait été demandé aux représentants du gouvernement de se concerter avec des experts en santé communautaire pour identifier et surveiller les enfants.
Il a dit qu’un programme de surveillance post-vaccination durerait pendant cinq ans.
"J’espère que ce développement n’affectera en rien le programme élargi de vaccination, car un nombre incalculable de vies ont été sauvées", a dit M. Duque, ajoutant que 7 milliards de pesos philippins, soit environ 140 millions de dollars, avaient été budgétisés pour tous les programmes de vaccination du gouvernement pour l’année, contre 340 millions de pesos en 2006."
Il n’a pas dit quand le programme allait probablement être redémarré ni quelles mesures seraient nécessaires pour permettre une reprise, mais il a ajouté:
"Nous devons remonter assez loin en arrière pour vraiment rassembler les faits".
"Jusqu’à ce que les informations soient disponibles, nous ne pouvons pas répondre à toutes vos questions avec des réponses définitives."
Il a dit que les vaccins qui étaient actuellement en stock ne seraient pas vendus à moins que les étiquettes ne soient changées pour refléter les dernières mises en garde.
Les représentants de Sanofi à Manille n’étaient pas immédiatement disponibles pour commenter vendredi.
En décembre 2015, les Philippines sont devenues le premier pays d’Asie à approuver la vente commerciale de Dengvaxia, le premier vaccin contre la dengue mis au point par Sanofi.
Les défenseurs de la santé aux Philippines ont d’abord tiré la sonnette d’alarme sur Dengvaxia lorsque le gouvernement a annoncé en avril dernier qu’il serait utilisé dans le cadre du programme de vaccination scolaire, alors qu’il s’agissait d’un médicament relativement nouveau aux effets inconnus.
Mais le gouvernement a continué, dépensant environ 70 million de dollars pour le programme.
Le gouvernement a défendu l’utilisation du vaccin, affirmant que le traitement avait fait l’objet d’études approfondies et soulignant qu’il avait été approuvé par l’Organisation Mondiale de la Santé.
Le premier indice que quelque chose n’allait pas date d’avril de l’année dernière, lorsqu’un garçon de 11 ans souffrant d’une cardiopathie congénitale est décédé après avoir reçu une injection de Dengvaxia, mais le gouvernement a écarté le vaccin comme cause de la mort.
Nancy Binay, une législatrice du Sénat philippin, a déclaré qu’elle était alarmée par l’impact potentiel du médicament sur la santé publique et a exhorté les autorités sanitaires et Sanofi à “lancer une campagne nationale d’information et de conseils médicaux” pour contacter les parents dont les enfants ont reçu Dengvaxia.
Le rapport médical récemment publié par Sanofi a été "profondément choquant et troublant", a déclaré la sénatrice Binay, qui a déclaré qu’elle était “triste” que le département de la santé ait ignoré les avertissements concernant le manque de sécurité et d’intégrité de la recherche durant les tests de Dengvaxia.
"La sécurité devrait toujours être la préoccupation principale en ce qui concerne les programmes d’immunisation" a-t-elle dit.
La sénatrice Binay a demandé au géant pharmaceutique d’expliquer ce que cela signifiait lorsqu’il mettait en garde contre les "maladies graves".
"Nous ne voulons pas que l’avertissement au public vienne trop tard, et soit trop peu significatif".
"De toute évidence, il y a eu des omissions et des manques dans le profil d’innocuité du vaccin, et je crois que Sanofi est moralement et éthiquement tenu d’informer le public des maladies graves révélées lors des tests cliniques."
Le Dr Anthony Leachon, un administrateur indépendant de PhilHealth, un organisme gouvernemental d’assurance médicale, a déclaré que la communauté médicale philippienne avait exprimé son inquiétude face à l’utilisation du vaccin par le gouvernement.
Il a dit que dès l’année dernière, des experts médicaux avaient dit au gouvernement qu’il y avait une "incertitude persistante" au sujet des effets à long terme du vaccin, mais que leurs préoccupations avaient apparemment été ignorées.
"Les données des essais du fabricant montrent qu’il pourrait y avoir une augmentation paradoxale de l’incidence de la dengue sévère quelques années après que les enfants aient été vaccinés, et peut-être pour le reste de leur vie", a déclaré le Dr Leachon.
Les essais cliniques sur le vaccin contre la dengue ont été conçus spécifiquement pour évaluer ce danger et, malheureusement, il a été confirmé :
"De nombreux parents, enseignants et travailleurs de la santé affirment qu’ils n’ont jamais été pleinement informés des bienfaits et des effets secondaires potentiels du vaccin", a ajouté le Dr Leachon.
Source : http://www.neonnettle.com/news/3296-president-duterte-bans-vaccines-in-philipines-vaccinations-cause-autism-
Traduction : https://fr.prepareforchange.net/2017/12/07/le-president-duterte-banni-les-vaccins-aux-philippines-les-vaccinations-provoquent-lautisme/
Par Jonathan ExoPortail
https://exoportail.com/le-president-duterte-banni-les-vaccins-aux-philippines-les-vaccinations-provoquent-lautisme/