Un Photographe photographie un point d’eau en Afrique pendant 26h et nous livre un montage rassemblant les animaux qui y sont venus !
C’est un travail de composition photographique exceptionnel, une prouesse que l’on doit au photographe de renom Stephen Wilkes, dont le travail a déjà été exposé dans de prestigieuses galeries ou encore publié dans des revues telles que le National Geographic.
Dans sa série Day to Night, Wilkes s’amuse à capturer le jour et la nuit sur une même image, créant ainsi la rencontre poétique entre deux ambiances qui se croisent et se chevauchent.
De véritables résumés de 24 heures de vie compilés en un seul cliché.
L’un d’eux, capturé au Parc National du Serengeti, en Tanzanie, est particulièrement remarquable.
Cette image, simplement intitulée Serengeti National Park, Tanzania, est un composite de 50 photographies sélectionnées à partir de plus de 2200 clichés capturés par le photographe américain.
Zèbres, gnous, hyènes, hippopotames, éléphants, et même quelques mangoustes, au total, pas moins de 26 heures de patience et d’endurance auront été nécessaires pour capturer les allées et venues de certains des animaux les plus emblématiques de l’Afrique au cours de la journée.
L’image, capturée en mars de l’année dernière, n’a pas été prise au hasard.
Situé au beau milieu d’un flux migratoire en période de sécheresse, le point d’eau attire en effet du monde.
Beaucoup de monde.
Mais contre toute attente, proies et prédateurs semblent enterrer la hache de guerre quand il s’agit de s’abreuver.
Finalement, ce sont Wikes et son assistant qui se sont sentis menacés :
"Si vous regardez de près dans l’eau à la gauche de l’image, vous pouvez voir le dos bulbeux d’un hippopotame.
Quand nous sommes arrivés, ces hippopotames ont commencé à se parler les uns les autres tout autour de nous, et nous nous sommes sentis en danger.
Même si je savais que les hippopotames étaient dangereux, je ne savais pas à quel point.
Ce n’est que plus tard que j’ai appris qu’environ 90% des gens chassés par un hippo finissaient morts."
Malgré le danger évident, cette journée aura donc été inoubliable.
Le moment préféré du photographe restera notamment cette ligne d’éléphants en arrière plan, au centre de l’image, qui a été prise juste à temps, avant le coucher du soleil, alors que Wilkes et son assistant sauvegardaient leurs photos sur ordinateur.
Par Brice Louvet
Source : Dailymail
http://sciencepost.fr/2016/01/il-photographie-un-point-deau-pendant-26-h-et-nous-livre-ce-cliche-epoustouflant/