Une vaste étendue sans glace interpelle la communauté scientifique !
La polynie de Weddell le 25 septembre 2017.EARTHDATA/NASA |
Filibert : L'Antarctique semble être une zone où le volcanisme était très important avec un recensement de 138 cônes volcaniques en août 2017. Il n'est pas étonnant que certains volcans se réveillent et fassent fondre la glace comme pour la polynie de Weddell. Nul besoin de faire appel au faux "Réchauffement Climatique" pour expliquer cette apparition qui n'est pas unique dans l'histoire de l'Antarctique, car depuis plusieurs années la surface des glaces s'accroit ! Les bases secrètes de l'Antarctique bénéficieraient de cette énergie tellurique pour se chauffer facilement !
C'est un phénomène qu'on n'avait plus vu depuis 40 ans.
Un trou s'est formé ces derniers mois dans la glace hivernale de l'océan Antarctique, que les chercheurs hésitent à attribuer au changement climatique.
Au maximum de son extension, il mesurait au moins 50.000 km², voire 80.000 km² selon le site d'actualité Motherboard, soit la superficie de la région Nouvelle-Aquitaine !
Ces étendues dépourvues de glace, appelées "polynies", peuvent se former dans l'océan Arctique ou son pendant austral, l'océan Antarctique, mais il est rare qu'ils atteignent cette taille, surtout aussi loin du large.
A l'hiver 1974, la communauté scientifique avait aperçu pour la première fois une vaste polynie dans la même région, la mer de Weddell.
Il mesurait 300.000 km² et s'était fait remarquer les deux hivers suivants, avant de se faire discret.
Mais les concentrations de glace demeurèrent faibles jusqu'à aujourd'hui.
Les scientifiques ont observé l'apparition à nouveau d'un trou au cours l'hiver 2016.
Il est cette année nettement plus gros que l'an dernier.
Des courants d'eau plus chaude ?
Les eaux profondes dans la région de Weddell seraient plus chaudes et plus salées que les eaux de surface.
Les polynies seraient la conséquence d'un cycle : les courants font remonter de l'eau plus chaude qui libère de la chaleur dans l'air, la glace fond, l'eau à la surface refroidit avant de couler.
Selon les scientifiques qui étudient le phénomène, il est trop tôt pour incriminer le réchauffement climatique.
En revanche, la fonte de glace a incontestablement des effets sur la température de l'eau et donc, au moins localement, sur le climat.
Interrogé par National Geographic, Kent Moore, professeur de physique à l'Université de Toronto (Canada), reste prudent : "Nous ne comprenons pas vraiment les impacts à long-terme des polynies."
Source :
http://www.leparisien.fr/societe/un-etrange-trou-s-est-forme-en-antarctique-17-10-2017-7337739.php