La Cour constitutionnelle de Colombie a récemment statué que l’obligation du vaccin contre le HPV était inconstitutionnelle !
Cependant la décision judiciaire est allée au-delà du principe de l’obligation vaccinale contre le vaccin HPV.
Elle a affirmé que le principe éthique du consentement éclairé était applicable à tout acte médical portant des risques.
Selon la Cour, qui est la plus haute juridiction du pays chargée d’interpréter la Constitution, l’État ne peut prendre de décisions concernant l’intégrité physique parce que pareille décision violerait la dignité humaine. [1, 2 ]
La cour a souligné que les décisions impliquant des procédures médicales devraient finalement être prises par les patients eux-mêmes, et non par le gouvernement.
La Cour a averti le ministère de la Santé de Colombie qu’il "devait obtenir le consentement éclairé [des patients] avant de leur administrer le vaccin".[1]
La décision de la Cour soulève maintenant des questions sur une loi (loi 1626 de 2013) adoptée en 2013 par le gouvernement colombien et qui "garantissait" la vaccination gratuite et obligatoire de la population de Colombie contre le HPV.
La loi prévoyait à l’origine le vaccin contre le HPV pour les jeunes-filles des écoles primaires et secondaires (de la 4ème à la 7ème année). La couverture a ensuite été élargie pour inclure les filles jusqu’à la 11ème année. [1,3]
Pour les enfants qui ne fréquentent pas l’école, la loi de 2013 prescrit le vaccin contre le HPV pour les filles âgées de 9 à 17 ans. [1]
Le journal colombien El Espectador a signalé que les porte-parole du ministère de la Santé ont déclaré qu’ils n’avaient pas encore reçu d’avis sur la décision de la Cour constitutionnelle, mais ont noté que malgré la loi de 2013, toute personne désireuse de ne pas recevoir le vaccin contre je HPV pourrait, par écrit, demander une exemption. [1]
Le 4 août 2017, un groupe connu sous le nom de "Colombian Rebuilding Hope Association" a déposé un recours collectif contre le gouvernement colombien ainsi que contre Merck Sharp & Dohme au nom de 700 personnes, alléguant avoir eu la santé endommagée.
Ces personnes demandent une indemnisation d’environ 30,5 millions de dollars pour "préjudices censés être dus au vaccin qui affecterait les systèmes immunitaire et neurologique".
Le procès demande aussi que l’on "déclare que le vaccin est dangereux". [4]
De nombreuses inquiétudes se sont manifestées depuis 2014 en Colombie au sujet du vaccin contre le HPV depuis que 200 jeunes-filles d’El Carmen de Bolivar dans le nord du pays furent hospitalisées après avoir reçu le vaccin Gardasil.
Les jeunes-filles âgées de 9 à 16 ans présentaient des symptômes comme des évanouissements, des engourdissements dans les mains, ainsi que des maux de tête. [5]
Références :
1Vacuna contra el virus del papiloma humano no puede ser obligatoria: Corte Constitucional. El Espectador Aug. 29, 2017.
2Vacuna del Papiloma Humano, permitida pero no obligatoria. Semana Aug. 28, 2017.
3 Instituto Nacional de Salud. Ley 1626 de 2013. INS.gov.co.
4 Guevara C. Class Action Lawsuit Against HPV Vaccine Filed in Colombia. Medscape Aug. 7, 2017.
5 Associated Press. Hundreds of teenage girls in Colombia struck by mystery illness. Global News Aug. 27, 2014.
Source : Vaccine Impact
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http://initiativecitoyenne.be/2017/09/colombie-la-vaccination-obligatoire-jugee-inconstitutionnelle.html
Voir aussi :
Des centaines de jeunes filles victimes du Gardasil en Colombie
Colombie: la controverse vaccinale du Gardasil continue
Manifestations dans les rues de Colombie contre le Gardasil
Suède: le parlement déclare les obligations vaccinales inconstitutionnelles
Pourquoi la Suède refuse les obligations vaccinales: des raisons dérangeantes pour Big Pharma!