Le sélénium, un oligo-élément antioxydant indispensable aux nombreuses propriétés !
Il semble avoir un petit côté tendance : mais au-delà de l’effet de mode, le sélénium est reconnu pour son rôle protecteur contre certains cancers.Petit tour d’horizon de cet oligo-élément incontournable !
Le sélénium fait partie des oligo-éléments antioxydants : il intervient dans l’activité des enzymes antioxydants de notre corps.
Ainsi joue-t-il un rôle de prévention du cancer de la prostate, du cancer colorectal, de la vessie, et du cancer du poumon. De fait, grâce à lui, notre organisme produit un enzyme, le "glutathion-peroxydase", qui protège la membrane de nos cellules contre l’oxydation provoquée par les radicaux libres : en effet, l’excès de radicaux libres entraîne le vieillissement et l’apparition de certains cancers.
Un oligo-élément indispensable aux nombreuses propriétés !
Une action de métabolisme que le sélénium mène de concert avec la vitamine E : et qui est valable pour l’ensemble de notre organisme.
En outre, le sélénium réduit aussi le risque de maladies cardiovasculaires.
Et il jouerait un rôle dans le ralentissement de l’apparition de la cataracte et le traitement de l’asthme.
Dans quels aliments trouve-t-on du sélénium ?
L’organisme ne le synthétique pas : cet oligo-élément fourni par l’alimentation est présent dans l’écorce terrestre, avec des régions plus ou moins riches.
Ainsi la Nouvelle-Zélande, la Chine et l’Europe sont-elles pauvres en sélénium, tandis que le Brésil en regorge.
D’où la fameuse noix du Brésil, qui détient le palmarès du fruit antioxydant : elle est à la fois riche en sélénium et en vitamine E.
Le Graal de l’antioxydant !
Ceci reste valable pour une noix du Brésil déshydratée.
Un oligo-élément indispensable présent aussi dans les aliments locaux !
Chez nous, le sélénium est plus particulièrement présent dans le jaune d’œuf, dans le poisson (le thon y compris en conserve, le cabillaud, le flétan, les huîtres) et dans une moindre mesure, les céréales complètes.
Une alimentation équilibrée pourvoit aux besoins de l’organisme : 55 µg (microgrammes) par jour.
Compléments alimentaires : quand supplémenter son alimentation ?
Des pays tels que la Finlande ont choisi d’en enrichir leurs sols.
Mais avouons que la Finlande ne représente pas une zone arable démesurée.
En revanche, bien des terres de la Politique Agricole Commune sont de plus en plus pauvres en oligo-éléments, au profit des pesticides.
A l’opposé, l’excès de sélénium peut être toxique pour le corps humain.
Des études ont démontré un lien entre l’excès de sélénium et diabète de type 2.
En France, la teneur en sélénium de l’eau du robinet a été limitée à 10 µg par litre.
Certaines pathologies (maladie de Crohn) exposent à une carence en sélénium, faute de bien l’assimiler.
De même le sportif qui élimine les sels minéraux par la transpiration, peut être sujet à ds carences.
Mais, faute de ces cas précis, une supplémentation en sélénium mérite au préalable de faire l’état des lieux de sa propre santé, avant de se ruer sur le rayon des compléments alimentaires.
N’hésitez pas à demander l’avis d’un professionnel de santé avant d’entamer une cure.
Par Pascale Marcaggipour https://www.toutvert.fr/