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Alerte aux Nanoparticules dans nos produits !

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100 % des bonbons et gâteaux que nous avons testés contiennent du dioxyde de titane sous forme "nano" !


 




100 % des bonbons et gâteaux que nous avons testés contiennent du dioxyde de titane sous forme "nano". Contrairement aux dires des fabricants.
Voilà des années que l’industrie agroalimentaire assure ne pas utiliser d’ingrédients à base de nanoparticules – à savoir des substances (oxyde de fer, silicium, dioxyde de titane, etc.) dont les plus petites particules ont un diamètre inférieur à 100 nanomètres (nm), soit un dix-millionième de mètre.
Soucieux de vérifier ces allégations, nous avons lancé des analyses sur dix-huit produits sucrés. 

Notre choix s’est porté sur des bonbons, des gâteaux et des desserts glacés particulièrement appréciés des enfants et susceptibles de contenir du dioxyde de titane (le colorant E171) sous forme nanoparticulaire.


 

 


Résultat ? 

Tous nos échantillons, sans exception, contiennent des nanoparticules de dioxyde de titane ! 
La mention "nano" aurait donc dû figurer sur leurs étiquettes, conformément au règlement européen Inco. 
Or, tel n’est pas le cas. 
Soit les marques ignorent cette présence dans les ingrédients qu’elles utilisent, soit elles nient le problème…
Découvrez les résultats complets de nos analyses dans le numéro de septembre 2017 de 60 Millions de consommateurs, Stop aux nanoparticules, disponible en version numérique et chez votre marchand de journaux.


http://www.60millions-mag.com/sites/default/files/styles/sidebar_latest_newsstand/public/capture_decran_2017-08-16_a_15.18.05.png?itok=q1hbmJQU





Pour en avoir le cœur net, nous avons contacté une quinzaine d’entreprises agroalimentaires sur leur usage des nanomatériaux (additifs, nanotextures, ingrédients nanoencapsulés). 
Près de la moitié d’entre elles nous ont répondu, toutes affirmant ne pas utiliser de nanomatériaux. 
Y compris les entreprises dont les produits de notre test présentent des nanoparticules de dioxyde de titane…
Mauvaise foi ou ignorance ? 

Impossible à savoir. 
Peut-être que les industriels n’ont pas accès à toutes les informations auprès de leurs fournisseurs. 
Peut-être aussi s’abritent-ils derrière une définition de la Commission européenne datant de 2011, selon laquelle un matériau est "nano" s’il contient "au minimum 50 % de particules de dimensions comprises entre 1 nm et 100 nm". 
Le règlement européen Inco ne prévoit pourtant aucun seuil minimum !


 

 

 

Réellement inoffensives, les nanos ?

Utiliser les matériaux sous forme de "nanos" offre des propriétés nouvelles : dans les aliments, les nanoparticules aident à modifier la couleur, l’odeur, la fluidité ou encore la texture. 

Ainsi, le dioxyde de titane (E171) sous forme nano optimise l’aspect blanchissant de ce colorant pour les glaçages et enrobages de produits sucrés ; il aide aussi à empêcher l’oxygène et l’humidité d’altérer le produit.
Mais au-delà de leur utilité technologique, il faut savoir si l’ingestion de nanoparticules est réellement inoffensive. 

Les études actuelles ne permettent pas encore de le savoir, mais l’étau se resserre autour de certaines substances comme ce fameux dioxyde de titane.

 https://www.youtube.com/watch?v=_OtBs-tYGcc


E171, un additif préoccupant !

En avril dernier, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) rendait en effet un avis plutôt alarmant sur le dioxyde de titane, suite à une étude de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) publiée en janvier 2017. 
Les chercheurs ont fait ingérer à des rats du dioxyde de titane contenant 40-45 % de nanoparticules, à des doses proches de celles que l’homme peut ingérer. 
Après cent jours d’exposition, ils ont observé que le dioxyde de titane entraînait dans le côlon une croissance accélérée de lésions initialement bénignes comme les polypes. 



Aucune conclusion n’est toutefois établie pour l’homme sur ce potentiel effet "promoteur" de la cancérogenèse du E171. 
Ni sur d’autres résultats non moins préoccupants, tels que le passage des nanoparticules de cet additif à travers la barrière intestinale. 
D’autres études sont nécessaires pour confirmer ces premiers résultats.
Les choses évoluent donc doucement. 

Mais en attendant que la transparence s’impose, le plus sage pourrait être de bannir les aliments contenant les additifs suspects. 


 https://www.youtube.com/watch?v=UfiHpio23lk


Source :
http://www.60millions-mag.com/2017/08/24/des-nanoparticules-cachees-dans-nos-assiettes-11318



 

 

Dioxyde de titane : ce qu'il faut savoir sur l'exposition alimentaire aux nanoparticules !


Le dioxyde de titane avait déjà fait parler de lui en janvier dernier avec une expérience de l'Inra* menée sur des souris. Les chercheurs ont exposé des rats au E171 (exposition orale) à une dose de 10 mg par kilogramme de poids corporel et par jour, proche de l’exposition alimentaire humaine. Les résultats ont montré que le dioxyde de titane est absorbé par l’intestin et passe dans la circulation sanguine.
La présence de particules de dioxyde de titane a ainsi été retrouvée dans le foi et celle de nanoparticules dans la paroi de leur intestin grêle et du côlon. 

Avec comme conséquence des effets sur les fonctions immunitaires et sur le développement de lésions colorectales précancéreuses. "Ces résultats justifient une étude de cancérogénèse afin de compléter ces observations à un stade plus avancé de la pathologie. Ils fournissent de nouvelles données pour l’évaluation du risque de l’additif E171 pour l’Homme.", concluent les auteurs.
A la suite de cette publication, les ministères de l'Économie, de la Santé et de l'Agriculture ont saisi l'Anses** pour que celle-ci réalise une étude de cette publication. 

Le but était aussi de déterminer si celle-ci est de nature à remettre en cause les conclusions de l’Efsa*** dans ce domaine publiées en septembre 2016. 
Son avis indiquait que les expositions actuelles des consommateurs au E171 ne sont pas "de nature à entraîner un risque sanitaire".


Quid des nanoparticules ?



Mais quand il s'agit de l'Homme, les recommandations sont plus difficiles à établir car l'Anses s'est trouvée incapable de trancher réellement entre ces deux avis différents. 

"Si les résultats présentés dans la publication de l’INRA ne permettent pas de remettre en cause l’évaluation du E171 menée par l’Efsa, elle met en évidence des effets qui n’avaient pas été identifiés auparavant.", indique-t-elle.
Par conséquent, elle a souligné la nécessité de conduire des études nécessaires à la "parfaite caractérisation du danger associé au E171." 

Des études qui permettraient d'une part de statuer sur ses effets et d’autre part d’établir une dose journalière admissible, ce qui n'est pas le cas actuellement. 
Mais la question ne se pose pas uniquement pour le dioxyde de titane puisque c'est l'exposition aux nanoparticules en générale (nano-dioxyde de silicium...) qui fait polémique.
Car l'usage des nanomatériaux concerne un large spectre d’applications : médicaments, produits phytosanitaires, alimentation, emballages... 

Mais seules quelques études ont abordé la toxicité des nanoparticules après ingestion orale. 

 

 

 


Par ailleurs, "les résultats sont souvent discordants et ne permettent pas de conclure à un effet dose, à un effet taille ou à une relation entre les caractéristiques physico-chimiques de la particule et de la toxicité.", fait savoir le ministère de l'Agriculture.
En attendant des études plus poussées, les agences sanitaires et les associations de consommateurs et de défense pour l'environnement plaident pour le principe de précaution. 

Mais ce dernier est difficile à appliquer car le Dioxyde de Titane n'est pas le seul à ne pas être indiqué sur les étiquettes. 
La mention "nano" a beau être obligatoire en Europe depuis 2014, une étude de l'ONG "agir pour l'environnement" montrait déjà en 2016 qu'elle ne figurait pas sur la liste des ingrédients de plusieurs produits en contenant. 


http://image.made-in-china.com/43f34j00oKAQBtIgEykc/Food-Addtive-and-Cosmetic-Used-Titanium-Dioxide-with-Low-Heavy-Metal.jpg


*Institut national de la recherche agronomique
**Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail
***Autorité européenne de sécurité des aliments 


 

Source :
http://www.santemagazine.fr/actualite-dioxyde-de-titane-ce-qu-il-faut-savoir-sur-l-exposition-alimentaire-aux-nanoparticules-78794.html

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